Lorsqu’il commence à travailler sur son troisième album, IAM est déjà installé. Porté par le tube « Je danse le Mia« , il a été désigné « meilleur groupe » aux Victoires de la musique 1995.
Des débuts compliqués
IAM enregistre pendant quatre mois et demi à New York, berceau d’un rap qui l’inspire, de Mobb Deep au Wu Tang Clan. Mais au moment de présenter le résultat au label Delabel, le groupe n’est pas satisfait. Il décide alors de se séparer de son producteur sonore Nick Sansano. Delabel n’est pas content et demande à IAM de refaire l’album. En un mois et demi, c’est chose faite. Le nouveau producteur Prince Charles Alexander épure le son pour lui donner un côté plus percutant, moins orchestré. L’album plaît finalement au label, malgré son caractère très sombre, et donc moins commercial. A la surprise générale, « L’école du micro d’argent » devient disque d’or le jour même de sa sortie le 18 mars 1997. Le tout, sans tubes. Même si « La saga », « Nés sous la même étoile », « Petit frère » ou « L’empire du côté obscur » sont devenus aujourd’hui des classiques.
Un succès dès sa sortie
L’engouement est très rapide, car IAM parle avec finesse de la société, des banlieues et séduit par ses références issues de la culture populaire. Le disque remporte la Victoire de la musique 1998 du meilleur album. Une consécration. Vingt ans après, le succès perdure et cet album est devenu une référence pour de nombreux rappeurs de la jeune génération. A ce jour plus de 1,5 millions d’exemplaires de “L’école du micro d’argent” ont été vendus, un record pour un disque de rap en France. IAM remplit encore les salles. Un documentaire sur cet album mythique est même en préparation. Leur dernier album, “Rêvolution” est sorti en mars 2017. Il s’agit de leur huitième album.
Commenter