Accueil » Culture » Rocio Molina violente, belle et sensuelle
Caïda del Cielo- photo Dijfrat.
Culture Lundi

Rocio Molina violente, belle et sensuelle

Novatrice et subversive, féministe et féminine, Rocio Molina voyage entre tradition flamenco et danse improvisée. Elle sera à la Maison de la Culture les 4, 5 et 6 décembre.

Née en 1984, Rocio Molina s’est initiée à la danse dès l’âge de trois ans. Elle entre en 2001 dans la compagnie de Maria Pages avant de faire son entrée au Conservatoire de Madrid.  A l’âge de 21 ans, elle présente son premier spectacle « Entre paredes ». Le début d’une fulgurante trajectoire à la fois novatrice, volontiers subversive, délibérément féministe. En 2007, Rocio Molina n’hésite pas à déshabiller le flamenco, dansant nue dans « Almario ». Suivent d’autres spectacles marquants « Oro Viejos », « Vinatica », « Cuando las piedras vuelen »… L’artiste  espagnole a reçu de nombreuses récompenses, par exemple le prix national de la danse remis pour « son apport à la rénovation de l’art flamenco, sa souplesse et sa force comme interprète capable de dominer avec liberté et audace les registres les plus divers. » Caïda del cielo est son tout dernier spectacle créé en novembre 2016 au Théâtre National de danse de Chaillot.

Une oeuvre plus intimiste

photo Dijfrat.

Entre danse contemporaine et pur flamenco, Rocío Molina revient aujourd’hui  avec « Caïda del cielo », un solo en forme d’autoportrait où elle dévoile différentes facettes de sa personnalité. Tout aussi forte et fascinante que dans Bosque Ardora (2016), elle s’offre au public dans un désir de libération et de renaissance, avec une œuvre plus intimiste, entre violence assumée et sensualité diffuse.

« Un voyage vers l’inconnu »

« Je m’investis totalement, je cherche toujours à atteindre les limites… » affirme t-elle . En effet, avec une vitalité qui emporte tout, fragile et puissante, la bailaora circule dans les œuvres de ceux qui l’ont inspirée, de Dante avec sa Divine Comédie à Jérôme Bosch dans son Jardin des délices. Dans un espace blanc, la danse est aussi pure que le pinceau d’un grand maître. L’artiste poursuit, sans se fixer de limites, un voyage entre tradition flamenco et recherche improvisée, un « voyage vers l’inconnu » d’une rare splendeur et d’une poésie envoûtante. D’une liberté absolue, Rocío Molina ose tout, l’humour, le drame, la démesure, le beau, le grotesque, le voluptueux.

Lundi 4 et mardi 5 décembre à 20h30 et mercredi 6 décembre à 21h à la Maison de la Culture de Clermont-Ferrand, spectacle proposé par la Comédie de Clermont-scène nationale;  www.lacomediedeclermont.com

À propos de l'auteur

7 Jours à Clermont

La rédaction de 7 Jours à Clermont est composée de journalistes professionnels locaux. 7 Jours à Clermont, média web entièrement indépendant, a la volonté de mettre en exergue l’activité et les événements marquants des 7 jours à venir dans la métropole clermontoise.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé