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Jeunes boxeurs de Saint-Jacques / Photo DR
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Environnement Sports Week-End

Gala de boxe éducative au Gymnase Thévenet

En ce samedi 1er juin, le Clermont Boxe Saint-Jacques organise un gala de boxe éducative au Gymnase Thévenet pour permettre aux plus jeunes de découvrir la discipline sans craindre de se faire mal et, surtout, en s’amusant.

Plus qu’un sport de combat, la boxe est un art qui partage de vraies valeurs. Et ce n’est pas un vain mot, ni un élément de langage communicationnel comme le veut l’usage de nos jours (suivez mon regard). On ne le surnomme pas le noble art pour rien. Le Clermont Boxe Saint-Jacques en propose la pratique et l’initiation de différentes manières pour toutes et tous, quel que soit son âge et son niveau – du profane au professionnel – et surtout, selon son envie d’implication. On compte la boxe amatrice, celle de compétition qui concourt aux Jeux Olympiques ; la boxe de loisirs – ou d’initiation – qui permet de découvrir la discipline – de la « boxe light » selon le terme employé par Adel Fersi, le président du club – ; l’aéroboxe qui mélange aérobic et boxe sans contact, plutôt réservée à un public féminin ; la boxe professionnelle et enfin, la boxe éducative : « Qui s’adresse aux enfants entre 5 et 10 ans. Les coups ne sont pas portés. Là, on parle de « touches ». On doit toucher sans se faire toucher et marquer le plus de points possibles. On ne doit surtout pas porter les coups. Les arbitres font très attention à ça. C’est très réglementé. En boxe éducative, on n’a pas affaire à des « combats », mais à des « assauts ». Un assaut dure trois fois une minute. Pour les plus grands, ça peut aller jusqu’à une minute trente, voire un peu plus. »

Gala de boxe éducative

Ce gala de boxe éducative est officiellement inscrit au programme de la Fédération Française de Boxe : « Il compte pour la licence » insiste Adel Fersi. Le président organise cet événement pour faire plaisir à la soixantaine de pratiquants inscrits en boxe éducative au club : « On fait surtout ça pour montrer de quoi sont capables les jeunes du quartier. » En plus des jeunes athlètes du club, le président a invité ceux de l’ASM, de Riom, du Boxing Black Cats de Saint-Bonnet-près-Orcival, de Vichy, de Moulins et de La Gauthière pour un programme comportant 25 assauts sur la journée. Il y aura des médailles à gagner et un petit goûter pour tout le monde : « Ça fait toujours plaisir aux enfants de remporter un petit quelque chose. Une médaille, une collation et ils sont contents. » Le gala débute aux alentours de 10 h pour se finir vers 18 h. Et avant tout assaut, il y a le rituel immuable de la pesée : « Ce qui compte, c’est l’âge et le poids. Il ne peut pas y avoir plus de deux kilos et plus de deux ans de différence entre deux adversaires. »

Le Clermont Boxe Saint-Jacques en lettres d’or

Le Clermont Boxe Saint-Jacques compte 250 licenciés. 70 filles – dont 40 pratiquent l’aéroboxe – et 180 garçons environ. Son président n’est pas peu fier des résultats obtenus par ses poulains lors des championnats d’Auvergne Rhône-Alpes qui se sont disputés le 18 mai dernier : « On a eu sept finalistes, dont trois ont été sacrés champions. Ce qui est remarquable pour un club de quartier comme le nôtre. Hugo est champion en moins 92 kg, Alexis en moins de 86 kg et Gilberto en moins de 54 kg. Tous nos champions ont été formés au club, ils sont chez nous depuis tout petits. » Et non content d’être une mine de champions, le club est aussi très actif sur le terrain. Comme tous les étés et avec la précieuse collaboration de ses bénévoles, le Clermont Boxe Saint-Jacques sortira le ring gonflable pour initier les enfants à la boxe au pied des immeubles, « Et aussi pour animer un peu Saint-Jacques, comme des petits pansements pour reboucher les trous du quartier » métaphorise Adel Fersi pour conclure en souriant.

Gala de boxe éducative : samedi 1er juin 2024, Gymnase Thévenet 17 rue des Plats, Clermont. Pesée 9h15, premiers assaut 10h00. Entrée libre et gratuite

Jeunes boxeurs sur ring / Photo DR
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À propos de l'auteur

Patrick Foulhoux

Journaliste et grand amateur de musique rock, Patrick Foulhoux a collaboré pendant de nombreuses années avec des magazines consacrés à la musique (Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...) et des titres de la presse de territoire. Sa passion pour le Rock l'a conduit à devenir directeur artistique de labels, tourneur, manager, organisateur de festival et écrivain.

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