Ce sera donc l’ultime saison de Franck Azéma aux manettes sportives de l’ASM. L’ancien trois quart centre, revenu au sein du club pour épauler Vern Cotter en 2010, avant de lui succéder comme entraîneur principal dès 2014, a décidé de changer d’air. « Je ne veux pas que la routine s’installe au sein du club » a-t-il confié ce soir devant les caméras de France 3 Auvergne, légitimant son choix par un phénomène d’usure. Une décision toutefois précipitée puisqu’il avait signé, la saison dernière, un nouveau contrat pour trois ans.

Vers Montpellier ?

Tandis qu’Azéma pourrait se diriger vers le Montpellier Hérault Rugby, même s’il a démenti cet après-midi cette rumeur persistante, l’ASM, apparemment prise de cour, devra évidemment lui trouver un successeur à la hauteur des ambitions clermontoises. D’autre part, les dirigeants montferrandais auront aussi, probablement, à négocier avec le nouveau club de leur ancien coach les deux années de contrat que celui-ci leur doit.

Les incidences

Le départ de Franck Azéma, dont le Bouclier de Brennus décroché en 2017, demeurera le fait de gloire (sauf bonne surprise à la fin de la présente saison) entraîne également des interrogations sur le maintien, ou non, de Bernard Goutta, l’entraîneur des avants, et de Didier Bès, spécialiste de la mêlée qui l’entouraient jusqu’ici. Enfin, il n’est pas sûr que l’annonce faite aujourd’hui place l’équipe clermontoise dans les meilleures dispositions avant d’aborder le sprint final du Top 14 et les prochaines échéances européennes. Même si le président de l’ASM, Jean-Michel Guillon a assuré : « nous avons la confirmation et la certitude de la totale implication de Franck dans les prochains mois et savons qu’il aura à coeur de refermer cette page clermontoise de la meilleure des manières avec l’ambition de rajouter une ligne au palmarès de l’ASM. » La vérité, évidemment, sera sur le terrain.