Après Clermont en 2020, la ville d’Issoire sera le théâtre du départ du prochain Critérium du Dauphiné et aussi de l’arrivée de la première étape, dimanche 30 mai, une édition dont le parcours a été présenté ce matin à l’Hôtel de Région de Lyon. « Les rebondissements et les coups du sort sont par nature imprévisibles mais le décor de la 73e édition plante un décor propice à une course d’usure haletante au bout de laquelle un week-end d’explication en montagne départagera les favoris » a estimé Christian Prudhomme, le directeur de la course, se référant à la chute qui avait privé Primoz Roglic, alors leader, de la victoire, au mois d’août dernier.
Un circuit autour d’Issoire
La première étape sera donc issoirienne et courue sur un parcours de 182 km, comprenant notamment un circuit de 38 km à parcourir à deux reprises avant l’arrivée. Celui-ci intègre deux côtes (Château de Buron et col de la Croix des Gardes), soit un tracé favorisant sans doute les baroudeurs. Le lendemain, c’est depuis Brioude que le peloton s’élancera pour rejoindre Saugues, en Haute-Loire, au terme d’un itinéraire sélectif, truffé de quatre ascensions, parmi lesquels le col de Peyra Taillade (8,3km à 7,4%), classé en première catégorie. Quant à la troisième étape, elle partira de Langeac (Haute-Loire) et mènera les coureurs à Saint-Haon-le-Vieux dans la Loire, via Fix-Saint-Geneys et Craponne-sur-Arzon.
Final spectaculaire dans les Alpes
Après un contre-la-montre de seulement 16,5 km le mercredi, la course devrait se jouer lors d’un week-end final très intense dans les Alpes, comprenant notamment les ascensions du col de Porte, du Cormet-de-Roselend et de Joux-Plane avec deux arrivées au sommet à La Plagne et aux Gets. Côté plateau, on le sait, l’essentiel des protagonistes du Tour de France sera là, parmi les 23 équipes sélectionnées. A trois semaines du départ de La Grande Boucle, il s’agira de fourbir ses armes. « En pensant au Tour mais sans confondre les enjeux » précise Christian Prudhomme.
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