Le Prix Arverne a été créé 2007, sous la houlette du « patron » des Auvergnats de Paris, Raymond Trébuchon, alors président de la Ligue Auvergnate et du Massif Central. Chaque année il est attribué à une publication littéraire, roman, essai, nouvelle, biographie, monographie, poésie ou BD, à condition quelle remplisse au moins l’un des deux critères suivants : Soit l’auteur est originaire de l’un des sept départements couverts par la Ligue Auvergnate (Aveyron, Cantal, Corrèze, Haute-Loire, Lot, Lozère et Puy-de-Dôme) soit le sujet traite de l’Auvergne.
En 2007 c’est Jean Anglade qui avait été le premier à obtenir ce prix. Jean-Paul Malaval, Antonin Malroux, Marie-Hélène Lafon, Serge Camaille et Vanessa Bamberger, entre autres, ont été distingués depuis.
Une bête au Paradis paru aux édition l’Iconoclaste en août dernier, retrace la vie d’une orpheline recueillie par sa grand-mère paysanne. Ce roman à huis clos est fiévreux, hanté par la folie, regorgeant de désir et de liberté. Il avait reçu le prix littéraire du journal Le Monde lors de la rentrée littéraire de septembre dernier.
Malgré sa jeunesse, Cécile Coulon a déjà remporté plusieurs prix importants. Prix Mauvais-genre pour Le Roi n’a pas sommeil (2012 – Viviane Hamy), Prix des libraires pour Trois Saisons d’orage (2017 – Viviane Hamy), mais aussi le Prix SGDL Révélation et le très prestigieux Prix Guillaume-Apolinaire pour son recueil de poésie Les Ronces (2018 – Le Castor astral).
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