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Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
Edito

Et c’est ainsi que commence 2023…

A coup sûr, on a connu de meilleurs débuts d'année. Pas idéal pour garder la foi en l'avenir.

Hausse des prix vertigineuse, crise énergétique, guerre qui s’enlise en Ukraine, insécurité grandissante, situation inquiétante de l’hôpital, justice déliquescente, incertitudes liées aux virus, désunion européenne,  phénomènes migratoires incontrôlables, dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité… Rarement année aura commencé sous de pires augures. Difficile de faire preuve d’un optimisme débordant alors que l’hiver n’en est encore qu’à son début. En réalité, à échelle d’existence humaine, on n’a pas connu pareille conjonction de difficultés, d’entraves, de désagréments, de chaos ou d’impasses qui ne doivent rien à un quelconque hasard.

Ce sombre tableau qui, malheureusement, impacte déjà très sérieusement le quotidien des Français et de nombreux habitants de la planète, n’est malheureusement pas une vue de l’esprit. On pourrait en vain chercher au sein de l’actualité quelques motifs de satisfaction. Ou encore tenter de se rassurer en pensant que nos responsables sont en mesure de trouver les meilleures solutions face à cette inquiétante litanie… Mais la confiance se mérite et, à force d’écueils, on finit par s’interroger logiquement sur leurs capacités voire même sur leur volonté.

Des vœux par millions

Bien sûr, la conjoncture n’a pas empêché nos concitoyens de se souhaiter les traditionnels vœux. 700 millions de SMS ont ainsi été envoyés lors du seul jour du Nouvel An, soit une baisse de 8% par rapport à 2022. Et l’on nous dit que si les cartes de vœux, pourtant pleines de charmes et de personnalité, appartiennent à un autre temps, la tendance est dorénavant de privilégier les réseaux sociaux. Ce qui évite peut-être de multiplier les messages à l’infini. A chaque époque ses véhicules et ses modes d’expression, l’essentiel étant peut-être de ne pas mettre tous ses vœux dans le même panier…

Dans un contexte pour le moins maussade et un environnement exclusivement morose, chacun essaie de se ménager des coins de ciel bleu au travers de son itinéraire personnel, dans la mesure de ses possibilités. Y parvenir est ce que nous pouvons souhaiter aux lecteurs de 7 Jours à Clermont aux premiers jours de cette nouvelle année.

 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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