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Cédric Klapisch.
Culture

Cédric Klapisch, ses liens indéfectibles avec le Festival du Court Métrage

Le Festival du Court Métrage a été un formidable tremplin pour la carrière professionnelle du cinéaste Cédric Klapisch. Alors qu'une nouvelle édition va débuter, vendredi 31 janvier, il ne manque pas de le rappeler.

Cédric Klapisch a emporté le prix spécial du jury lors du festival clermontois avec In Transit en 1987 et avec Ce qui me meut en 1990. Des distinctions qui ont lancé sa carrière. « Ça a été très important pour moi. Symboliquement, ça représente un démarrage. C’est à Clermont, en 1987, que j’ai rencontré Adeline Lecallier qui était productrice chez Lazennec. Elle m’a fait confiance et elle a ensuite produit  Ce qui me meut, puis mon premier long métrage Riens du tout. » 

Son attachement au festival   

« C’est en venant plusieurs fois…que j’ai découvert la ville et ses environs. »

Pour le Neuilléen, le Court Métrage est incontestablement un tremplin. C’est là où se révèlent les jeunes talents. Après avoir été plusieurs fois en compétition, Cédric Klapisch a participé en tant que membre du jury et, tout doucement, il a pris ses habitudes à Clermont. « C’est en venant plusieurs fois, très régulièrement durant plusieurs années, que j’ai découvert la ville et ses environs. Au fil du temps, j’ai appris à connaître du monde. Mes amis Marie Vermillard, Joël Brisse, Zinedine Soualem ou Denis Falgoux qui sont de la région m’ont présenté pas mal de gens y compris les organisateurs du festival. » Cédric Klapisch a longtemps entretenu des liens privilégiés notamment avec les anciens membres de l’équipe. « C’est devenu un grand festival international, donc, c’est plus compétitif, plus sérieux et sans doute moins convivial qu’au début. C’est le plus grand et le plus prestigieux de tous encore aujourd’hui. » Attaché au format court, Cédric Klapisch ne s’interdit pas d’en refaire. « Je considère que j’en fais encore même si ce sont plus des films apparentés à la pub comme celui que j’ai fait pour la fête du cinéma l’an dernier. » En attendant, le réalisateur est sur l’écriture d’un nouveau film, un format long.

Le public du festival

Vu d’ici, on a l’impression que le public du Court Métrage est différent de celui des autres festivals de cinéma car tout semble plus cool, moins protocolaire qu’ailleurs. « Les spectateurs du Court Métrage sont forcément des gens plus curieux, plus ouverts vers la modernité, plus exigeants aussi parce qu’ils sont justement plus tournés vers des formes narratives alternatives ou contemporaines. » Qui dit public de festival, dit lieux où traîner, échanger des points de vue, chercher les bons conseils ou se renseigner sur les programmes à ne pas louper. Au fil du temps, la vie autour du Court évolue aussi. « La ville a changé et les lieux que j’aimais bien ont disparu. La fermeture de la Brasserie de la Gare Routière a beaucoup manqué les premières années. Je me souviens d’un café mythique qui ouvrait tôt. On allait y manger des frites et des andouillettes vers 6 ou 7 h du matin ! Cela dit, j’ai changé moi aussi. Aujourd’hui, j’adore les fromageries où je peux acheter du Saint-Nectaire. »

 

 

À propos de l'auteur

Patrick Foulhoux

Journaliste et grand amateur de musique rock, Patrick Foulhoux a collaboré pendant de nombreuses années avec des magazines consacrés à la musique (Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...) et des titres de la presse de territoire. Sa passion pour le Rock l'a conduit à devenir directeur artistique de labels, tourneur, manager, organisateur de festival et écrivain.

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