Accueil » Edito » Au secours, le Covid revient…
Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
Edito

Au secours, le Covid revient…

Vague numéro cinq. En dépit du pass sanitaire et d'une campagne massive de communication, l'hiver sera de nouveau épidémique. Le masque a encore de beaux jours devant lui.

Cinquième vague, troisième dose de vaccin : c’est reparti pour un tour. A tel point qu’Eric Zemmour a disparu des écrans où Olivier Véran et une ribambelle de médecins se sont engouffrés allégrement. Pour mieux louer les immenses mérites du masque et des gestes barrières, des fois qu’on les aurait oubliés. Des fois qu’on omettrait de se moucher dans son coude…

Et nos responsables d’annoncer, jeudi dernier, un nouveau train de mesures parmi lesquels le retour en fanfare du port du masque dans les espaces clos. Même pour les détenteurs du précieux pass sanitaire, qui devait pourtant faire office de sésame universel.

Experts et complotistes

D’un côté, les experts, les élites, péremptoires. Ceux qui savent, qui décident. De l’autre, les fameux complotistes, expression employée aujourd’hui à toutes les sauces. Armstrong « first » n’a jamais marché sur la lune ; quant à son homonyme cycliste, il ne s’est pas dopé…. Au beau milieu, le troupeau qui ne sait pas très bien sur quel pied danser. Les petites gens aux prises avec la grande épidémie et avec des mesures dont ils ne comprennent plus le sens.

Au moment où le virus revient au galop, il est permis de s’interroger. Nous aurait-on survendu la vaccination en le présentant comme le remède miracle, comme celui qui nous permettrait de retrouver une vie normale et démasquée ? En a-t-on surévalué les capacités ? Bref, le précieux sérum, fabriqué à une vitesse-record, ne serait-il qu’un vulgaire placebo ?

Communication bafouillante

Selon toute vraisemblance, le vaccin permet de limiter la gravité des affections, de réduire les dommages en cas de contamination. Il se révèle donc incontestablement utile. Mais, malgré le fort taux de vaccination dans notre pays, il n’empêche en rien l’intense circulation du virus. L’actuelle vague nous en apprendra davantage en matière de protection, de risques, d’immunité et de couverture hospitalière.

Alors que l’on évoque désormais, un inquiétant variant venu d’Afrique du sud et du Botswana, qu’il nous soit permis, a minima, de pointer du doigt les erreurs de communication répétées au cours de cette crise. Elles font beaucoup pour entretenir les doutes et la suspicion autour des choix gouvernementaux alors que se profilent des élections qui, c’est sûr, désormais, auront lieu sur fond de Covid.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

1 Commentaire

Cliquez ici pour commenter

  • Marc, si vous aviez encore doute, je pense qu’on peut le lever.
    les Français ont été depuis tellement longtemps sous l’emprise de la peur, que leur cerveau est littéralement atrophié.
    Exemple : regardez donc ce qui s’est passé avec l’obligation du port du masque dans l’espace public l’année dernière. Seuls les fumeurs étaient autorisés à ôter leur masque et continuer de déambuler tout en vaquant à leur activité favorite. Ils pouvaient donc profiter de respirer librement tout en polluant l’air environnant. Pour les non-fumeurs, et bien c’était le masque ou l’option de rester chez soi.
    On voit bien qu’il y a là, deux poids, deux mesures : la décision de les laisser fumer / vapoter ne servaient qu’aux intérêts de l’Etat et non pas à ceux de la Santé publique… – un joli doigt d’honneur de nos dirigeants à la population française !

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé