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ASM-Romagnat_photo Lucile Tiveyrat.
Photo Lucile Tiveyrat.
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ASM-Romagnat : les filles en phase avec leurs ambitions

Au terme d’une rencontre aboutie, devant un public nombreux, les protégées de Fabrice Ribeyrolles, Vincent Fargeas et Grégory Besombe se sont rassurées en dominant Bobigny et en gagnant 29 à 8, filant ainsi en quart de finale.

Surprises à la 15ème minute par un essai plein d’opportunisme de Soulaimana Itissame, les joueuses du Puy de Dôme ont progressivement construit leur rugby et posé leur empreinte sur une rencontre qu’elles ont maîtrisée. « Nous avions besoin de nous remettre la tête à l’endroit, de nous rassurer par rapport à notre capacité à tenir le ballon et à prendre du plaisir», souligne l’excellente Morgane Shelford. Le pied de Jessy Trémoulière (19 points) a sécurisé ses partenaires qui ont inscrit deux essais en deuxième mi-temps par Leila Guermit et Lucie Merle. « Nous sortions d’une prestation délicate face à Lille la semaine dernière
et malgré l’essai encaissé rapidement, nous sommes revenus dans le match sans nous affoler en construisant notre rugby », explique Fabrice Ribeyrolles. « Notre objectif, durant ces deux mois, est de bien préparer la réception de Blagnac pour être prêt pour notre quart de finale à l’extérieur », poursuit-il. «Nous allons retravailler physiquement, peaufiner notre rugby, monter le curseur de l’exigence et de la constance, car c’est cela le haut niveau », précise le coach, heureux de la prestation et de l’état d’esprit de son groupe.

Mathilde Lazarko, le retour !

Au sein d’un groupe peu épargné par les blessures, le retour de cette jeune joueuse, formée au club au poste de talon, est une véritable satisfaction. « Je suis très heureuse de retrouver les sensations, les copines sur le terrain après 4 mois d’absence », informe Mathilde Lazarko. Blessée à la main, cette dernière a
patienté longtemps avant de revenir à la compétition. Rentrée à 20 minutes du terme de la rencontre, Mathilde Lazarko n’a pas tardé à retrouver ses repères en se montrant dangereuse près de la ligne adverse, bien aidée par un collectif retrouvé. « Maintenant, nous avons deux mois pour bien nous préparer physiquement et mentalement et récupérer nos blessées », continue-t-elle. Rassurée par cette entrée convaincante, Mathilde Lazarko sait qu’il faudra travailler dur pendant ces deux mois pour franchir de nouvelles étapes. « Les phases finales sont des moments particuliers qu’il faut savoir savourer en étant prêtes à relever les défis qui nous attendent », conclut humblement cette joueuse de talent.

À propos de l'auteur

Philippe Thivat

Philippe Thivat, est correspondant d’un hebdomadaire dans l’Allier et intervenant auprès de l’ASM Romagnat rugby féminin en tant que rédacteur journaliste sportif. Il est également engagé dans le rugby citoyen qui œuvre grâce à ce sport à l’intégration des personnes handicapées et de personnes migrantes.

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