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Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
Edito

A Vichy, juste avant la nuit

Ce mercredi en nocturne, les pur-sang se disputeront le Grand-Prix de Vichy. Spectacle assuré et pas seulement sur la piste…

Ce n’est pas tout à fait le Prix de Diane, sur fond de château de Chantilly, avec son défilé de chapeaux affriolants et de robes légères. Ni même l’après-midi du Jockey Club et ses singuliers hauts de forme. Mais la soirée du Grand-Prix de Vichy ne ressemble pas aux autres sur l’hippodrome des bords d’Allier. Pour le simple béotien ou l’amateur éclairé, elle vaut le coup d’œil tant y afflue, sans coup férir, la belle société des alentours. On y retrouvera ainsi, pèle mêle, les milieux économiques, les édiles politiques, un trait d’aristocratie bourbonnaise, les propriétaires de chevaux et autres journalistes spécialisés, tout en y admirant quelques tenues saillantes lors de l’incontournable cocktail donné juste avant que la nuit ne tombe. A coup-sûr, le Grand-Prix est l’épreuve qu’il faut voir ou peut-être au cours de laquelle il faut être vu. Un must vers lequel ne galopent pas seulement les chevaux. Et qui se termine toujours par un feu d’artifice se reflétant sur les eaux calmes de la rivière Allier.

Côté piste

Sportivement, le rendez-vous ne manque pas d’attrait même s’il doit se contenter du label plutôt modeste de « groupe 3 ». Contrairement à celui du trot, le milieu du galop, en effet, demeure atteint de « Parisianisme aigu ». Il ne fait guère de concession qu’à l’hippodrome de Deauville où, il est vrai, il a pris l’habitude de venir se rafraîchir au mois d’août, lorsque l’été atteint son paroxysme et que la chaleur devient suffocante. La plage de Deauville n’est-elle pas la préférée des Parisiens élégants ? Pour le reste, la province doit se contenter des miettes… Elles ont tout de même une certaine saveur dans la cité thermale où les entraîneurs en vue de Maisons-Laffite et Chantilly n’hésitent pas à déléguer quelques élèves studieux ou prometteurs, à l’image de ceux engagés dans le Grand-Prix. Une course d’ailleurs remportée il y a quelques années par le crack Cirrhus des Aigles que les turfistes n’ont pas oublié.

Le Grand-Prix de Vichy ? Une sucrerie estivale dans la ville des pastilles à la menthe et des fondants aux fruits.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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