C’est un budget marqué par la crise sanitaire que vient d’adopter l’assemblée de Clermont Auvergne Métropole. Ici comme ailleurs, les conséquences économiques se révèlent importantes. La baisse du chiffre d’affaire des entreprises impacte donc les finances locales qui subissent aussi la diminution du volume de la taxe de séjour et la fermeture des équipements sportifs. Dans le même temps, la collectivité s’efforce d’amoindrir les conséquences socio-économiques de la crise. L’emploi demeure une priorité, de même que l’accompagnement des populations fragilisées et le logement. L’équilibre se révèle donc complexe.
Une métropole en « transition »
Fixé à 536 millions d’euros, ce premier budget de la nouvelle mandature (à la suite des élections municipales des 15 mars et 28 juin 2020) entend pour autant ne pas faire une croix sur les investissements nécessaires, notamment dans le domaine de la transition « harmonieuse » du territoire : la mise en ligne de deux nouvelles lignes de transport public, financé avec le SMTC (projet InspiRe), le déploiement du schéma cyclable, des aménagements de l’espace public avec une meilleure intégration de la nature en ville, le développement de la chaleur renouvelable font partie de ces aménagements de proximité prévus.
Pas d’augmentation de la fiscalité
Par ailleurs, la Métropole entend également poursuivre la mise en œuvre d’un certain nombre d’équipements. La finalisation des derniers projets du schéma de lecture publique, la phase maîtrise d’œuvre pour la Bibliothèque métropolitaine de l’Hôtel Dieu ou encore la préparation de l’APD de l’extension du stade Gabriel-Montpied sont ainsi à l’ordre du jour. En ce qui concerne la fiscalité, les élus métropolitains ont fait le choix de ne pas augmenter les taux pour l’année 2021. Ils resteront donc inchangés
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