L comme Lagrène, Biréli : Le premier passage à Jazz en Tête du guitariste manouche Biréli Lagrène, date de 1990. Tout jeune musicien, il avait ouvert la 3e édition du festival par un concert solo donné dans la petite salle Boris Vian, comble ce jour là. 32 ans plus tard le voici de retour sur la grande scène, pour présenter le premier album solo de carrière Solo Suites. La boucle est bouclée.
E comme Emdé : Le carnettiste Emdé dessine sur le vif et s’attache, à rendre compte d’un moment ou d’une ambiance, à la manière d’un reporter-dessinateur. Présent durant la 35e édition du festival, il présentera le travail artistique effectué cette semaine, lors du prochain Rendez-vous du carnet de voyage les 18/19 et 20 novembre prochain.
F comme Eduardo Farias : Il n’y a pas que la carioca au Brésil, il y a aussi de très bons pianistes de jazz influencés par le jazz américain mais aussi par leur propre culture. De nombreux pianistes se sont illustrés dans l’histoire de cette musique : Sergio Mendes, Carlos Jobim, Egberto Gismonti, Eliane Elias, Tânia Maria…et aussi Luiz Eça qui est sans doute celui qui a le plus influencé Farias. Mais quand on lui parle des autres, les maîtres apparaissent immédiatement : Bill Evans, Brad Mehldau, Gonzalo Rubalcaba, Kenny Kirkland.
G comme générosité : avant de monter sur scène, Mino Cinelu et Tony Tixier ont pris de leur temps pour rencontrer des scolaires et leur parler musique. Forcément, ils l’ont fait avec passion.
T comme Tramway : par temps de pénurie de carburant rien de mieux que le Tramway pour se rendre à Jazz en Tête. Il s’arrête pile devant la Maison de la culture et l’on y croise même des chanteuses de jazz américaines qui l’empruntent pour découvrir la ville. Au fil du temps et depuis les années 90, T2C est devenu un partenaire historique du festival.
Jazz en Tête, vendredi 21 octobre 2022, Maison de la Culture de Clermont, 20h00
1/Biréli Lagrène : solo
2/ Eduardo Farias Brazilian Trio : Eduardo Farias-piano, Hermeto Coridor-contrebasse, Carlos Harlando-batterie
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