Vulcania, vient d’inaugurer sa nouvelle animation La rivière des minéraux. Elle est destinée aux plus jeunes qui peuvent s’initier aux gestes des orpailleurs. Mais le parc se tourne aussi vers le digital avec une découverte, en réalité augmentée, de ce qu’était la Chaîne des Puy avant les éruptions. Ces deux nouvelles animations complètent un riche programme estival composé de 4 Astronomiales et 11 nocturnes avec des projections et des spectacles sur juillet-août, (solutions de replis en cas de météo capricieuse).
Ce programme d’été, très attirant, va sans doute contribuer à conforter les bons résultats de fréquentation enregistrés depuis l’ouverture de saison. Sophie Rognon, directrice de Vulcania, se montre à la fois optimiste et enthousiaste à propos de tout ce qui est proposé aux visiteurs
Déjà plus de 145 000 visiteurs pour la saison 2024
Comment s’annonce cette saison après celle de 2023 qui était exceptionnelle ?
Sophie Rognon : L’an dernier, on a fait une très belle progression puisqu’on à augmenté la fréquentation du parc de 15%, c’était donc très significatif grâce au nouveau grand planétarium, grâce au tour de France aussi qui s’est invité ici pour un départ d’étape. Cette année, on est sur la même dynamique, ce qui est très encourageant.
Comment expliquer ces bons chiffres alors que le Tour ne sera pas là et que les nouveautés sont moins importantes que l’événement planétarium ?
S.R : Les gens recherchent de plus en plus cette façon d’apprendre en s’amusant et d’avoir un cocktail de différentes activités qui sont très amusantes et qui permettent d’en retirer quelque-chose à la sortie. Ces animations sont très diversifiées puisque l’on a des attractions mécaniques comme le roller coaster Namazu, mais aussi les spectacles, les animations scientifiques et puis, on a nos films et nos projections sur écran géant dans la grande salle de projection et au planétarium. Ce cocktail qui fait qu’une journée peut être diversifiée permet à tout le monde d’y trouver son compte.
Comment cela se traduit-il en chiffres ?
S.R : L’an dernier on a accueilli 380 000 visiteurs, et cette année, plus de 145 000 visiteurs sont déjà venus sur le parc, soit 45% de la fréquentation 2023. Le gros de la période, c’est juillet-août et ensuite on est ouvert jusqu’au 11 novembre avec aussi, à la Toussaint, tout un tas d’activités prévues. Mais déjà, laissons une belle place à la saison estivale avec des nouveautés, des spectacles et des surprises.
Est-ce que Vulcania attire une clientèle internationale ?
S.R : On est sur la tendance du Puy-de-Dôme. En fonction des années c’est 3 à 4%. L’an dernier un peu plus parce qu’il y a eu le Tour de France. On verra cette année si la dynamique Tour a amené de la notoriété et de l’attractivité pour l’Auvergne. Sur la période estivale on a des réservations un peu supérieures à l’année dernière. Est-ce un effet J.O. avec le replis des Parisiens et la clientèle internationale venue pour les J.O qui va du coup en profiter pour séjourner sur la France en descendant peut-être vers le sud ou simplement choisir l’Auvergne comme destination touristique ? On pourra en dire plus en septembre.
D’où viennent les visiteurs internationaux ?
S.R : Ce sont essentiellement les frontaliers de la France. Beaucoup du Benelux et de l’Allemagne et l’Italie et de l’Espagne. Nous sommes labellisé « accessibilité » qui inclut la traduction de nos contenus avec des audiophones dans les différentes langues étrangères ; 6 aujourd’hui.
Vulcania offre en cumulé, plus de 24 heures d’animation
Vous évoquez des nouveautés… qu’elles sont-elles ?
Sophie Rognon : Les visiteurs nous demandaient de plus en plus d’activités de plein-air et de plus en plus d’activités pour les jeunes enfants. Nous venons donc d’ouvrir La rivière des minéraux pour les enfants à partir de 4 ans, l’activité dure une demi-heure avec le lien apprendre en s’amusant et le fonds scientifique. Il s’agit de découvrir les minéraux issus des activités volcaniques et tectoniques. On a aussi remis en place de nouveaux jeux sur les airs de jeux du parc car les enfants ont besoin de pouvoir se défouler sur une journée de visite. Nos visiteurs sont de plus en plus nombreux à rester les 8 heures sur le parc puisque l’offre s’est largement étoffée. Aujourd’hui l’offre cumulée c’est plus de 24 heures et les gens viennent sur deux jours. Les enfants ont besoin d’avoir des petits breaks ludiques.
La réalité augmenté a aussi fait son entrée sur le parc…
S.R : Notre point fort à Vulcania, c’est d’avoir des médiateurs scientifiques passionnées et passionnants. L’idée était de leur apporter des outils de médiation complémentaires et à cet égard le digital est une force. Beaucoup de visiteurs nous demandaient « c’était comment la Chaîne des Puys avant ? » Grâce à la réalité virtuelle ils peuvent se projeter il y a -100 000 ans, -15 000 , -13 000, -11 000 ans en découvrant comment était la Chaîne en réalité virtuelle avec leur smartphone. C’est une belle expérience à faire seul ou avec médiateur.
Globalement, vous cherchez à casser l’idée reçue de « Vulcania c’est toujours la même chose ?
S.R : Complètement. Quand je suis arrivée, il y a un an et demi, j’ai entendu de la part de puydomoîs que c’était toujours la même chose, mais non… ils ne savaient pas forcément que tous les ans il y a des nouveautés. On a beaucoup réorienté notre communication sur les réseaux sociaux pour montrer que l’on se modernise, on se rénove en permanence. L’an dernier, on a inauguré le plus grand planétarium de France et on est loin d’avoir d’avoir pu accueillir tous les visiteurs de proximité. L’année d’avant,on a eu le roller coaster…donc des nouveautés, il y en a tous les ans, plus ou moins grosses et cette année, on met l’accent à fond sur l’extérieur parce qu’on à la chance d’être dans un parc magnifique de 57 hectares et il y a de quoi faire.
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