Salle Gilbert-Gaillard, Hôtel Fontfreyde, Chapelle de l’ancien hôpital général, Chapelle Beaurepaire, galerie du CROUS, Centre Camille Claudel, Centre culturel Valéry-Larbaud de Vichy ou bien encore Place de la Victoire, en extérieur : cette année encore, les expositions, qui entourent le Festival Vidéoformes, rayonnent à travers la ville. Elles en sont comme une extension dans l’espace et un prolongement dans le temps. En effet, elles seront proposées jusqu’au 4 avril, pour la plupart, malheureusement, en visite virtuelle. Six créations originales, neuf installations dont deux dans l’espace public, plus de 90 vidéos, marquent cette édition. Des œuvres réalisées par dix artistes internationaux, sans oublier des travaux de cinq écoles d’art.
Des premières mondiales
Une lecture poétique, hors du temps et de l’espace à partir d’un collage « qui réelabore et recompose des éléments et des images de portraits classiques de la Renaissance et du romantisme pictural« . Grâce à une application de réalité augmentée, les images prennent vie, elles interagissent pour raconter une histoire qui envahit l’espace d’exposition. L’artiste italienne Francesca Fini investit la salle Gilbert-Gaillard pour The Reading, Till the End of the World (The Conversation), présentée en première mondiale. Elle est aussi l’auteure de l’affiche en réalité augmentée du festival 2021. Première mondiale, également, avec l’installation vidéo-sonore multi-écrans de l’Autrichienne Regina Hübner à la Chapelle de l’Oratoire. Elle nous entraîne, de manière intime et ludique, dans le monde fantasmé de la science. Enfant prodige de l’art vidéo américain, John Sanborn présentera (en première mondiale) l’installation vidéo-sonore The Friend à la Chapelle de l’ancien hôpital général. Où il est question de religion et de communication …
Le réel et le révélé
Rendez-vous sur la Place de la Victoire, avec une œuvre originale, un trompe l’œil spécifique au site à partir de données GPR « augmentées ». Elle est signée par l’Américain Scott Hessels. « Inversant le concept de sculpture publique, la production de l’œuvre a commencé par un balayage de la place par un radar à pénétration des sols, révélant les structures perdues depuis l’Antiquité sous la surface » révèle l’artiste. L’expérience, conduite en réalité augmentée, permet de fusionner astucieusement le réel et le révélé. Au même moment, l’Asie est à l’honneur grâce à des vidéos d’artistes coréens et japonais. Pour sa part, la Galerie Dolet (CROUS) accueille des vidéos issues des travaux issus d’établissement d’enseignement supérieur tandis que le Centre Camille-Claudel abritera des installations vidéo réalisées par des élèves d’établissements secondaires de l’Académie de Clermont.
Expositions du 18 mars au 4 avril, en visite virtuelle sur le site festival2021.videoformes.com/expositions
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