Depuis 2015, Sauve Qui Peut le Court-Métrage, association organisatrice du Festival du Court-Métrage de Clermont, et l’École nationale d’architecture de Clermont développent, avec l’appui de la DRAC, une résidence d’écriture de scénario, un projet qui avoue deux ambitions: accompagner au plus près la création cinématographique et mettre en avant un territoire en zone prioritaire. L’Ecole nationale d’architecture est en effet installée depuis la même date dans l’ancien sanatorium Sabourin, au cœur d’un quartier en zone prioritaire.
De la villa Sabourin à La Jetée
La résidence se déroule sur cinq semaines sur les mois de mars et avril, et offre aux résidents une bourse d’écriture, un lieu de travail et de vie : la villa Sabourin, un accès à la bibliothèque de l’école d’architecture, et au centre de documentation de la Jetée, et un accompagnement à l’écriture proposé par la commission du film Auvergne, par les sélectionneurs du festival du court métrage et par Pascale Faure (ancienne directrice des programmes courts Canal+) et Delphine Agut (membre de la Guilde des scénaristes).
« Arenas » en point de mire
Cette année, c’est le réalisateur Riad Bouchoucha qui bénéficie de cette résidence qui a commencé le 11 mars et s’achèvera le 16 avril. Il est l’auteur du court-métrage La Veillée (son deuxième film après Héritages en 2013), sélectionné en compétition nationale lors du festival 2020. A la suite de La Veillée, il souhaite continuer à creuser le même sillon et développer en particulier des thèmes qui lui sont chers : le poids de la famille, la question de la transmission, les générations. A Clermont, il va ainsi préparer son premier long-métrage, intitulé Arenas. Le film sera aussi l’occasion pour lui de se pencher sur le rapport entre urbanisme et comportements humains. L’année dernière, c’est Pierre-Emmanuel Urcun qui avait bénéficié de la résidence. Elle lui avait permis d’élaborer le scénario de son premier long-métrage, Opération Chouckran.
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