Cinq ans ont passé depuis le précédent album de Renan Luce. Un tunnel qui s’est achevé l’été dernier avec la parution d’un disque qui porte simplement son nom et se révèle d’une belle élégance classique. Réalisé avec un orchestre (cordes, bois, vents, harpe…), à la manière des années 50, l’album en question essaime des chansons à la fois intimes, poétiques et douloureuses dont certaines parlent de séparation. La sienne, évidemment (d’avec la fille de Renaud) l’a beaucoup marqué…et inspiré.
Celui qui, il y a dix ans, chantait ses voisins et voisines, a désormais pris la route pour une longue tournée, après un concert à la salle Pleyel à Paris. Celle-ci qui passera ce jeudi 12 décembre par la Coopérative de Mai. L’occasion de (re)découvrir un auteur brillant et attachant.
Un poète folk
Nourri au biberon du folk américain, de Dylan à Cohen, Baptiste W. Hamon s’affranchit peu à peu de ses influences américaines qui l’ont fait rêver enfant pour renouer avec ses racines françaises. Sans pour autant renier son héritage folk/country, il écrit dans la langue de Molière, comme une évidence. Jouant avec une voix frêle et éraillée, le jeune auteur-compositeur-interprète évolue dans un registre plus sombre, poétique et mélancolique. Son deuxième album nous compte les pensées d’un poète folk, installé au fond d’un piano bar parisien un verre de whisky à la main, rêvant de ses conquêtes, de ses amis et de la liberté des grands espaces.
Jeudi 12 décembre à 20h30 à la Coopérative de Mai.
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