La réunion du groupe de travail dédié à la ligne de train Clermont-Paris de juin s’est achevée sur une bonne nouvelle. Enfin ! a-t-on envie de dire alors que le mois a été du genre calamiteux pour un grand nombre de passagers Intercités. Dans le cadre du prochain Contrat Plan Etat-Région, des études devraient être lancées pour une nouvelle phase de modernisation de la ligne visant l’amélioration du temps de parcours. Les travaux qui en résulteront devraient figurer dans le plan ferroviaire 2040 du gouvernement. Il va donc falloir s’armer de patience pour voir les trains relier les deux capitale en 2h30 et en attendant la pétition reste en ligne sur Change.org. Elle a d’ailleurs dépassés les 10 000 signataires.
Le Collectif des Usagers du Train Clermont-Paris se dit satisfait de cette annonce mais ne baisse pas la garde pour autant car une annonce reste une annonce. Il souhaite un engagement plus formel avant la fin du quinquennat Macron.
« Nous abordons l’été avec une forme d’angoisse »
Pendant ce temps là, sur la ligne les incidents se multiplient et le collectif regrette de ne pas pouvoir obtenir les chiffres clés permettant d’établir des statistiques sur le nombres de trains supprimés, déprogrammés ou arrivés en retard. Observant la dégradation de la qualité de service ces dernières semaines, Stéphanie Picard, porte-parole du collectif se montre inquiète « Nous abordons le début de l’été avec une forme d’angoisse car l’été et les fortes chaleurs riment souvent avec d’importantes perturbations. D’autant que nous avons, avant même l’été, connu de sérieux retards, le mois de juin ayant été particulièrement gratiné » déclare t-elle. Elle annonce également que le collectif n’a aucune nouvelle du Plan Transport de 100 Mds d’euros annoncé par E. Borne et s’étonne de pas avoir reçu de réponse au courrier signé par 7 autres associations et collectifs adressé au Président de la République.
Enfin, autre demande, elle aussi encore sans réponse, le gel des tarifs des billets jusqu’à la fin des travaux, en 2027.
2040… dans 17 ans… on rêve…