Dès le lendemain de l’annonce du début du déconfinement pour le 11 mai, les organisateurs du Tour de France ont réagi en annonçant les nouvelles dates de leur épreuve : du 29 août au 20 septembre. Et c’est donc le 12 septembre que le Tour devrait être à Clermont, tandis qu’une étape partira la veille de Châtel-Guyon. La nouvelle a aussitôt provoqué un soupir de soulagement au sein du peloton cycliste professionnel et de l’ensemble des encadrements.
Bardet s’interroge
Mais, l’optimisme, pour quelques-uns, semble déjà s’être dissipé. Thibaud Pinot avait déjà fait part de ses doutes sur le réel déroulement de la course. La ministre des sports Roxana Maracineanu a déclaré dans la semaine que : « si le Tour ne pouvait se dérouler, ce ne serait pas la fin du monde… ». Propos maladroit qui a suscité des réactions immédiates. Après tout le coronavirus, lui-même, n’est pas la fin du monde…Enfin, dans le quotidien Le Monde, Romain Bardet révèle également un certain scepticisme, écrivant notamment : « il faudra respecter des mesures barrières très très fortes et la question se pose de savoir si elles sont compatibles avec la tenue d’un événement comme le Tour de France. » Commentaire, certes raisonnable et prudent, qui ne témoigne pas d’un enthousiasme vivifiant, ni d’une confiance débordante. Dans le même temps, le quotidien Sud Ouest titre « Tour 2020 : des questions et des doutes malgré le report à la fin août » et L’Humanité s’interroge : « est-ce bien raisonnable ? », en évoquant l’organisation de la Grande Boucle à la fin de l’été. Bref, l’enthousiasme semble déjà vaciller. Ce qui n’a rien de rassurant à quatre mois d’un possible départ.
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