Prodige des claviers et de la percussion, Roberto Fonseca, né en 1975 à La Havane, a effectué ses études à l’Institut Supérieur d’Art de La Havane. Délaissant bientôt les percussions pour le piano, il fait sa première apparition sur scène, à l’âge de 15 ans lors du festival Jazz Plaza dans la capitale cubaine. A 23 ans, il enregistre un premier album En el comienzo avec Javier Zalba et le groupe Temperamento et reçoit alors le prix du Cuba’s Best Jazz Album. C’est en 2001 qu’il intègre le fameux Buena Vista Social Club aux côtés de Ruben Gonzales, Ibrahim Ferrer, Cachaito, Guajiro Mirabal et Manuel Galban.
Généreux et ouvert sur le monde
Ces différentes rencontres ont inspiré Fonseca dans son écoute alternative de Keith Jarrett ou Herbie Hancock et des rythmes traditionnels. Associant bientôt cette richesse percussive cubaine au hip hop ou à la drum’n’bass, mêlant les racines africaines de la Santeria à la musique classique et au jazz, il est aujourd’hui considéré comme l’une des grandes figures du latin jazz, héritier potentiel de Chucho Valdes. Après la sortie de son dernier album Abuc (Cuba à l’envers), il est en tournée, accompagné sur scène par Raul Herrera Martinez (batterie), et Yandy Martinez Gonzalez (basse). Inventif, il s’autorise beaucoup de digressions, généreux et ouvert sur le mode, Roberto Fonseca va à coup-sûr enflammer La Petite Coopé lors d’un concert jazzifiant.
Mercredi 16 mai à 20h30 à La Petite Coopé.
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