Il a débuté par les bals populaires. On le sait, ils mènent à tout. Et en particulier vers le jazz, comme le prouve l’itinéraire musical de Pierrick Pédron… Mais cette origine explique peut-être le grand intérêt du saxophoniste, à l’incomparable son d’alto, pour les genres les plus variés: le rock, le groove, la soul autant de sons contemporains auxquels il n’hésite pas à venir se frotter avec bonheur.
Purs diamants
Neuf disques en vingt ans marquent son « territoire » de la plus belle des manières. Depuis Cherokee, sorti en 2001, jusqu’au splendide Unknown, son tout dernier publié. Unknown? Un bijou serti de quelques purs diamants comme Mister Miller, dédié au pianiste Mulgrew Miller, comme Mum’s Eyes, hommage à sa mère, ou Petit Jean, une drôle de berceuse. Sans oublier Enjoy the silence, reprise du phénoménal titre de Depeche Mode. Il fallait oser… Autant de thèmes supérieurement écrits, de ballades déchirantes, de mélodies soyeuses, impétueuses et rythmées, toujours interprétés avec maestria.
Un quatuor haut de gamme
Car c’est évidemment sur scène que la musique de Pierrick Pédron resplendit le plus. Il faut dire que le musicien emblématique est entouré d’un ensemble haut de gamme: Thomas Bramerie, immuable compagnon, à la contrebasse, Carl Heinrich Morrisset, jeune et talentueux pianiste, et Elie Martin-Charrière, batteur ô combien prometteur. Quatre musiciens pour deux concerts clermontois, proposées par la Comédie de Clermont. On les imagine époustouflant.
Mercredi 28 et vendredi 30 novembre à 20h30 à la Maison de la Culture- salle Boris-Vian. Entrée rue Abbé de l’Epée. Concert proposé par la Comédie de Clermont.
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