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AG One ASM / Photo P.Thivat
AG One ASM / Photo P. Thivat
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Marie–Françoise Magignot : « Nous intégrons pleinement le projet One ASM »

Lors de l’assemblée générale du club ASM Romagnat rugby féminin, Marie–Françoise Magignot, présidente du club, a mis en lumière tout le travail élaboré depuis un an avec l’ASM CA. Le club aujourd'hui cinquantenaire va rejoindre la cité du rugby sur le site des Gravanches et prendre le nom, début 2025, d’ASM Rugby Féminin. Une évolution logique et nécessaire pour le maintien d’un rugby féminin de haut niveau sur le sol auvergnat.

Philippe Thivat : Une page se tourne pour l’ASM Romagnat Rugby Féminin… le club le vit en douceur ?
Marie-Françoise Magignot : Oui, c’est une page qui se tourne et en même temps une avancée énorme pour le club. Rejoindre la cité du rugby en étant associé au projet One ASM est vraiment une évolution importante pour le club, une évolution souhaitée, voulue et réfléchie. Et lorsque nous voyons la dimension que prend le rugby féminin, nous n’avions pas d’autre choix que de travailler avec l’ASM, une structure professionnelle qui va nous apporter énormément. C’est une orientation logique et porteuse d’espoir pour le rugby féminin sur notre territoire.

P. T : : Combien de temps pour aboutir à ce projet ?
M-F. M : Cela fait un peu plus d’un an que nous collaborons ensemble sur ce projet. Lorsque l’ASM a présenté le projet de la cité du rugby, ils nous ont proposé de les rejoindre et pour nous c’était une évidence. Aujourd’hui cela est en train de se concrétiser.

« Anticiper la professionnalisation du rugby féminin avec One ASM»

Philippe Thivat : Ce projet One ASM n’est-il pas un superbe outil pour performer ?
Marie-Françoise Magignot : Nous allons apporter aux filles des moyens supplémentaires et des conditions de travail idéales pour être encore plus performantes. Nous savons tous, tout ce qu’elles donnent au quotidien pour s’entraîner et répondre aux exigences de ce rugby de haut niveau. Tout mutualiser sur un même site va faciliter les choses. Plus on aura de moyens, plus cela va être facile de les accompagner au niveau de leurs projets de vie, et bien sur de leur dynamique sportive.

P.T  : Se dirige-t-on vers la professionnalisation du rugby féminin ?
M-F. M : Oui, tout à fait, la professionnalisation du rugby féminin est en marche, c’est pour cela qu’il faut savoir évoluer et anticiper ce virage qui arrive. Nous avons nos limites aussi au niveau de la gestion du club actuellement et c’est une chance pour nous de nous ancrer totalement dans ce projet là. Nous en sommes très fiers.

P.T : Le projet va être très attrayant, notamment dans le domaine du recrutement…
M-F. M : Exactement, cela va être un moyen fort pour recruter. Quand nous allons présenter ce projet  One ASM, cela va être plus impactant qu’aujourd’hui où nous sommes sur 3 sites, sans salle de musculation, etc….On va pouvoir recruter sérieusement, bénéficier de tout un contexte porteur et de la mutualisation des moyens. C’est une chance énorme pour notre rugby, le club grandit, c’est une belle étape.

« La diffusion du match à la télé est une belle opportunité »

Philippe Thivat  : Beaucoup d’équipes féminines se développent et un projet comme le vôtre va avoir un effet positif sur le rugby féminin de la région. Vous
allez continuer à mailler le territoire ?
Marie-Françoise Magignot : Nous considérons humblement que l’ASM Romagnat Rugby Féminin est la grande sœur de ce rugby féminin sur la région, et nous allons donc continuer de travailler avec tous ces clubs féminins qui se développent. L’idée est d’avoir de plus en plus de filles qui jouent au rugby sur le territoire. S’il y a des fille qui ont le potentiel pour nous rejoindre, nous les accueillerons avec plaisir, mais nous sommes d’abord là pour aider les clubs dans leur structuration et leur développement.

P.T : Pour conclure, un petit mot sur le match contre Bordeaux qui va être diffusé sur Canal Plus ?
M-F.M : Cela montre l’ampleur que prend ce rugby féminin. Déjà, l’année dernière nous avions accueilli plus de 6000 personnes au Michelin contre Bordeaux. Nous voyons que la ligue, la Fédération Française de Rugby vont dans ce sens là et il est important de suivre ce mouvement. Nous serons les premiers à tester.

À propos de l'auteur

Philippe Thivat

Philippe Thivat, est correspondant d’un hebdomadaire dans l’Allier et intervenant auprès de l’ASM Romagnat rugby féminin en tant que rédacteur journaliste sportif. Il est également engagé dans le rugby citoyen qui œuvre grâce à ce sport à l’intégration des personnes handicapées et de personnes migrantes.

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