Les élections départementales et régionales se dérouleront-elles à la date prévue, c’est-à-dire les 13 et 20 juin ? Alors que le gouvernement semble dans l’expectative (il est maintenant question de décaler le scrutin d’une semaine), les élus locaux font part de leur position. Ce fut le cas récemment de Jean-Yves Gouttebel, le président du Conseil départemental « partisan d’un report à l’automne afin que se déroule une campagne électorale normale et que la participation des électeurs au scrutin soit significative. »
Sollicité par le préfet du Puy-de-Dôme, à travers un questionnaire, Olivier Bianchi, maire de Clermont et président de Clermont Auvergne Métropole, plaide pour sa part, pour un maintien des élections aux dates prévues « dans des conditions sanitaires permettant de préserver la santé des présidents et assesseurs, des électeurs et de tous les agents mobilisés pour ces élections. »
« La veille pour le lendemain »
« Le président de la République compare souvent la situation en France à celle prévalant dans d’autres pays. Nulle part les élections et la vie démocratique ne sont des variables d’ajustement de l’épidémie, j’espère qu’il en sera de même dans notre République » précise Olivier Bianchi. Rappelant, qu’à sa connaissance, le deuxième tour des municipales en juin dernier n’avait entraîné aucune conséquence négative sur l’évolution de l’épidémie, le maire de Clermont déplore « le manque de considération dans lequel le Gouvernement tient les élus locaux et les électeurs à cette occasion ». Un seul week-end, en effet, a été accordé aux élus pour répondre au questionnaire gouvernemental. « Comme sur d’autres sujets, la réouverture des écoles par exemple, c’est la veille pour le lendemain que nous sommes saisis et que nous devons répondre » ajoute-t-il.
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