Accueil » Municipales: 28 juin, la meilleure des solutions
Photo D.R.
Politique

Municipales: 28 juin, la meilleure des solutions

Le gouvernement a fixé le second tour des élections municipales au 28 juin. Si la décision a suscité son lot de désapprobations, elle semble, en réalité, la plus logique et la plus raisonnable.

La tenue du second tour des élections municipales, le 28 juin prochain, ne fait pas l’unanimité, on l’a vu. Petites phrases assassines ou, au mieux, sibyllines n’ont pas manqué, comme il est de coutume dans le milieu politique. Pourtant, au-delà des intérêts politiciens, la décision apparaît la plus logique  « Nous pensons que la vie démocratique doit reprendre ses droits » a estimé le premier ministre, Edouard Philippe. Il a raison : le pays entier ne pouvait vivre plus longtemps dans une sorte de « no man’s land » politique et institutionnel.

Un danger relatif

Balayons d’un revers de manche le danger sanitaire que représenterait ce second tour, aux premiers jours de l’été. Pourquoi serait-il plus périlleux de se rendre aux urnes, sous contrôle, plutôt que d’aller remplir son caddy au supermarché ou d’emprunter les transports en commun ?  Si la vie sociale retrouve des couleurs, alors la démocratie doit aussi reprendre son cours.

Les principales interrogations portent sur la campagne électorale. Comment pourra-t-elle se dérouler dans un pays où les rassemblements publics restent interdits ? On ne peut nier cette problématique. Mais il convient aussi de la relativiser. En effet, une campagne normale de second tour des municipales ne dure pas plus de trois ou quatre jours, au mieux du lundi au vendredi qui suivent le premier tour. Juste le temps de quelques négociations et tractations, voire de désistements. Cette fois, les candidats qualifiés disposeront de davantage de temps pour ajuster leurs arguments et tenter de séduire les électeurs. Même s’ils doivent emprunter la voie numérique pour communiquer.

Quid de la participation ?

Reste enfin la question de la participation. Elle pourrait être affectée bien-sûr par l’actuelle crise comme elle le fut le 15 mars dernier. Mais dans la réalité, rien n’empêche les gens d’aller voter. A chacun de prendre sa responsabilité et de mesurer les enjeux. Enfin, quelle sera la situation sanitaire en janvier prochain, l’autre date qui était évoquée pour la tenue du second tour ? En réalité, nul ne le sait.

 

 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé