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Site des Gravanches / Photo Michelin
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Économie

Michelin : les suites de l’annonce de la fermeture des usines de Cholet et Vannes

À la veille d'un rassemblement organisé par l'Intersyndicale Michelin devant l'usine de la Combaude, l'appel à la grève illimitée déjà lancé par la CGT n'a pas été très suivi.

Alors que les négociations n’ont pas encore débuté entre la direction et les instances sociales à propos des fermetures des usines de Cholet et Vannes, la CGT a appelé à une grève illimitée sur l’ensemble des sites clermontois à partir de ce jeudi 7 novembre avec appel à rassemblement vendredi 8 à 11 heures, devant l’usine de la Combaude. Le mouvement a été déclenché par solidarité avec les employés touchés par le plan. Dans un communiqué, le syndicat assure que Michelin « a largement les moyens de maintenir tous les emplois » et dénonce des emplois « sacrifiés sur l’autel des profits ». La CGT n’étant pas le premier syndicat chez le manufacturier, cette grève a, pour l’instant, été assez peu suivie. Il conviendra d’observer la mobilisation de vendredi puisque le rassemblement est organisé par l’intersyndicale à laquelle participent également Sud et la CFE-CGC premier syndicat présent dans l’entreprise. Une manifestation est aussi prévue à Cholet au même moment.
Il convient de rappeler que lors de l’annonce du PSE, Michelin s’est engagée à accompagner chaque salarié dans la recherche d’un emploi stable et à revitaliser les sites fermés, en recréant à minima autant d’emplois qu’elle en a supprimé.

Des réponses déjà apportées par Michelin à Michel Barnier

Suite à l’annonce de fermeture des deux unités, la classe politique a réagit, en particulier le député PC du Puy-de-Dôme, André Chassaigne qui, à l’Assemblée, a interpellé le Premier Ministre. Michel Barnier a alors annoncé qu’il demanderait des comptes à propos de l’utilisation de l’argent public par Michelin. L’entreprise qui ne souhaite pas laisser gonfler de polémique à ce propos, a déjà fourni une réponse. La direction a expliqué que le crédit d’impôt recherche qui s’élève à 55 millions d’euros pour Michelin a permis de rapatrier des activités de recherche et développement du Japon et des États-Unis vers la France. Par ailleurs, elle a rappelé que l’entreprise investit, chaque année, 1,2 milliard d’euros en dépenses d’innovation et qu’elle partage neuf laboratoires avec le CNRS.
À propos du CICE, crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, la direction de Bib n’a pas indiqué de destinations précises des sommes mais a expliqué que le CICE « ruisselle » un peu partout dans l’entreprise.

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