Dans son livre Le bon sens, Michel Bernard relate l’histoire du second procès de Jeanne d’Arc, celui de sa réhabilitation par l’Eglise en 1456, au terme de six années d’enquête. Ecrivain et haut-fonctionnaire, Michel Bernard, né en 1958 à Bar-le-Duc, est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Le bon cœur qui, pour sa part, retraçait l’épopée de Jeanne d’Arc.
Une dimension humaine
Succédant à Pierre Jourde (Le voyage du canapé-lit), Michel Bernard a donc reçu le Prix Alexandre-Vialatte pour Le bon sens, roman historique, paru aux éditions de La Table Ronde, qui donne une dimension humaine et sensible à un personnage mythique de l’histoire de France. « Je suis très fier de ce prix. Alexandre Vialatte était l’un de mes écrivains préférés, au sens propre, incomparable. Ses livres m’accompagnent depuis longtemps. L’un de ses charmes est de me ramener à l’Auvergne et à Clermont-Ferrand où j’ai passé une partie magnétique de mon enfance à Montferrand, rue des Chandiots, où le cousin magistrat d’ Alexandre Vialatte avait une propriété aujourd’hui disparue » a déclaré le lauréat.
A l’issue d’une première sélection, le jury, composé de huit membres, devaient choisir entre trois livres. Outre l’ouvrage finalement récompensé, Vie de Gérard Fulmard de Jean Echenoz (Editions de Minuit) et Rome en noir de Philippe Videlier restaient en lice.
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