Quelques chiffres tout d’abord : 3000 emplois directs et 300 millions d’euros de chiffre d’affaire, dont 30 millions sont issus des congrès. Si Clermont « n’est pas encore une destination touristique » selon Roger Gardes, vice-président de Clermont Auvergne Métropole en charge du tourisme, au moins entend-elle le devenir à moyen terme. Et se donner les moyens nécessaires d’y parvenir. C’est tout l’objet du schéma de développement touristique métropolitain, adopté par la métropole, qui entend réunir les différents acteurs, territoriaux, économiques, politiques, autour de cette ambition commune. « C’est le premier mandat au cours duquel on prend à bras le corps la question touristique » estime le même Roger Gardes qui a endossé la fonction de président de Clermont Auvergne Tourisme.
A l’unisson
Dépassées, tout au moins officiellement, les querelles de clocher. L’heure est à l’unisson sous la houlette de cette structure unique qui réunit l’ensemble des offices de tourisme métropolitains, à commencer par ceux de Clermont et de Royat-Chamalières. La Société Publique Locale (S.P.L) , bras armé de la politique touristique, se veut à la fois ambitieuse, pragmatique et consensuelle. « Tout le monde désormais joue la même partition. Les intérêts ne sont pas divergents, l’enjeu est commun. Je suis, par exemple, le premier supporter de la candidature de la Chaîne des puys/ Faille de la Limagne au patrimoine mondial de l’Unesco » assure Olivier Bianchi, le président de Clermont Auvergne Métropole.
Quatre axes privilégiés
Selon lui, l’heure est au récit métropolitain. Le récit qui affirme et attire. Celui qui construit une image… Celle d’une métropole attractive, dynamique, jeune et sûre de ses atouts, ses valeurs dans un environnement préservé et de qualité. Quatre axes sont soulignés par le schéma de développement touristique : le tourisme d’affaire et de congrès (« il représente une excellente porte d’entrée » estime le président de Clermont Communauté) ; celui de la santé et du bien-être ; le tourisme sportif et de pleine nature ; enfin, celui lié au patrimoine qu’il soit culturel, sportif, urbain, architectural. Pour donner des moyens à ces ambitions naissantes, la métropole a décidé d’augmenter et d’harmoniser le taux de la taxe de séjour. En 2017, l’instrument a ainsi rapporté 1,2 million d’euros, dont l’intégralité doit profiter à la politique touristique. La Société Publique Locale s’est aussi dotée d’une nouvelle version de son site Internet, sensée portée une image moderne, en adéquation avec la stratégie et l’identité du territoire. Sa cible privilégiée ? La clientèle nationale et internationale. La S.P.L a organisé ce jeudi 17 mai les premières rencontres du tourisme métropolitain, réunissant les acteurs touristiques du territoire, dans le but d’informer et de fédérer. Le sujet, évidemment, ne peut les laisser indifférents.
Site Internet de Clermont auvergne Tourisme: clermontauvergnetourisme.com
Une métropole touristique avec dimanche jours fériés ponts 15 août…toutes les boutiques fermées ? Allez vouloir les villes vraiment touristiques…les touristes ne vont pas s adapter aux traditions clermontoise alors qu’ il y a d autres villes touristiques proches ou tout est ouvert. Le classement en zone touristique du plateau comme à Dijon c est pour quand ?