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Culture Mardi

L’univers pluriel et immersif de Deathwidth

Performance qui réunit deux musiciens interprètes et un danseur dans un espace scénique reconstitué, "Deathwidth" est créé à Clermont en attendant de voyager. A découvrir sans modération les 5 et 6 décembre.

Tiens donc! Un projet artistique « polymorphe, pluri-artistique et immersif ». De quoi susciter la curiosité et peut-être bien l’intérêt. Au tout début de la « chose », il y a un physicien italien, Gabriele Veneziano. En 1968, il effectue une importante découverte scientifique au sujet des particules élémentaires. Sa « théorie des cordes » interroge la relation espace-temps. Le genre de sujet qu’un cerveau « moyen » a simplement du mal à envisager. Pas loin d’un demi-siècle plus tard, voilà qui ne rajeunit pas les jeteurs de pavés de mai, Nancy Fortune, auteure-compositrice-interprète de musique électronique, et 1H9!NY s’emparent à leur façon du sujet pour réaliser un album, à l’abri des regards, en home studio. Ils libèrent la force sauvage du footwork ( musique électronique et street danse originaire de Chicago).

Quelque part ici

Automne 2017, Clermont-Ferrand,France, planète terre: quelque part dans le périmètre du centre historique (appelé aussi plateau central), techniciens, informaticiens et artistes s’affairent, expérimentent.  Un univers un peu étrange prend forme: écrans auto-forcés fabriqués sur le pouce, kinects, mini-caméras 3D, synthés analogiques, ordinateurs trafiqués. De nouvelles formes naissent.  N’ayez crainte, c’est de l’art, c’est « Deathwidth »…

En livestream

Du 1er au 6 décembre, l’ensemble de l’équipe est rassemblée dans l’ex capitale régionale, toujours capitale d’Auvergne envers et contre tout (ou tous): Eric Bitoy junior, danseur from Chicago, Laurent Saussol aux machines (vous l’avez reconnu, c’est 1H9!NY) mais aussi un éclairagiste, un créateur vidéo 3D, un graphiste, un webmaster. Et bien-sûr, Nancy Fortune, à la base du projet. Seul, en réalité, Gabriele Veneziano, hélas, ne sera pas là. Trois temps forts vont marquer cette intense semaine clermontoise: la présentation d’un extrait de la création à Imago (17 bis rue d’Aubiat à Cébazat) le 5 décembre à 15h, l’animation d’un masterclass de footwork ce même 5 décembre à 18h30 au Centre Georges-Brassens de Clermont. Enfin, point d’orgue, la diffusion du spectacle en « livestream » mercredi 6 décembre à 16h30 toujours à partir d’Imago. Les réseaux sociaux n’ont qu’à bien se tenir… Clermont est ainsi le point de départ d’un projet appelé à s’exporter dès le printemps prochain, tout en épousant des formes diverses. Une tournée européenne est en cours de montage et quelques dates sont d’ores et déjà calées aux Etats-Unis en 2018.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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