L’herbier universitaire de Clermont fait partie des quatre plus importantes collections de France, en la matière. Il se positionne même parmi les 100 plus riches au monde. Une véritable mine, en réalité, avec des trésors végétaux parfois vieux de 400 ans. et provenant des quatre coins du monde : bassin méditerranéen, Europe, anciennes colonies françaises… L’institut a aussi une vocation régionale, on y trouve un centre de recherche et d’expertise pour la connaissance de la diversité végétale en moyenne montagne. Fruit de collections anciennes, notamment celles d’Henri Lecoq, ce sanctuaire est multiple et remarquable.
Une vocation scientifique
Souvent considérés comme de simples musées à plantes, les herbiers ont, en réalité, un rôle scientifique majeur. Ils constituent de très grandes banques de gènes végétaux, consultées par des chercheurs à l’international. Grâce à des comparaisons, ces échantillons servent de références pour observer l’évolution de la biodiversité. Par exemple, on sait ainsi que le plantain maritime a totalement disparu du quartier des Salins. La visite exceptionnelle sera aussi l’occasion de découvrir la manière dont ces végétaux sont préservés ces végétaux. Les spécimens sont récoltés, asséchés, détaillés… Un travail de longue haleine, précis et rigoureux. Mais les ennemis jurés des biologistes restent les insectes ! Gaz ou température glaciaire permettent d’éloigner ces éventuels ravageurs.
Samedi 20 octobre à 11h et 14h. rendez-vous 3 boulevard Lafayette. Manifestation gratuite – durée : 1 h. Réservation et agenda: 04 73 36 39 79 (du lundi au vendredi de 13h30 à 17h30); ens.puy-de-dome.fr
Commenter