Il y eut Camilia, la toute première. Puis vinrent Alcina, Cassandra, Eva, Letizia et Orianna. Elles sont nées de l’imagination et du travail de Jean-Luc Pianezzi. Le peintre, en effet, s’est lancé, depuis 2016, dans la réalisation d’une série de portraits féminins auxquels il donne des prénoms italiens, en lien à ses origines siciliennes. Ces femmes, qu’il peint inlassablement, sont-elles déesses ? Princesses ? Guerrières ? Stars de cinéma ? Ou, peut-être, est-ce la seule et même femme qu’il imagine inlassablement sous des traits différents. Reste ces yeux d’un bleu limpide et un visage sans sourire, qui contient sa part de mystère, d’indicible.
Un tournant artistique
Né à Bourges en 1961, Jean-Luc Pianezzi a débuté a longtemps peint des paysages et des marines, inspirés par ses nombreux voyages. En 2016, il a intégré l’école Claude-Mouton à Chamalières, ce qui a constitué un tournant artistique. Désormais, il aime jouer avec le cadre, la géométrie, les symboles et aussi la matière. Il peaufine, expérimente. Ostensiblement, son art évolue. « La peinture est la beauté de l’âme » aime-t-il à dire. Ses portraits féminins en témoignent, à leur façon.
Exposition du 24 octobre au 23 novembre à la Galerie Volcanic’Arts, 3 place du Terrail à Clermont. Plus d’informations sur volcanicarts.fr
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