On aime bien la pop au son un peu planant,intime et folk de Charlie Cunningham. Un « style » repéré dès la sortie de son premier album, Lines en 2017. Cet Anglais au look passe-partout est plutôt du genre discret. C’est avant tout à travers sa musique qu’il compte se distinguer. Il trace ainsi sa route depuis 2014, distillant des airs mélancoliques de sa voix gutturale et expressive. Cordes délicates, refrains veloutés et envoûtants, les mélodies subtiles de Cunningham se savourent précautionneusement.
Expérience andalouse
Guitariste depuis l’adolescence, l’artiste n’a pas hésité à mettre le cap au sud, s’éloignant, pour un temps, du Royaume Uni. Direction l’Andalousie. Non pour y satisfaire quelques velléités touristiques ou envies d’un soleil brûlant. Mais pour y parfaire sa technique instrumentale. Le Flamenco l’attire… alors il restera près de deux ans du côté de Séville. « J’admire la capacité des guitaristes de flamenco à créer des moments intimes, puis des montées d’énergie fantastiques. Plus que le solfège, tout est chez eux une question de rythme, de pulsations» explique-t-il au site suisse d’informations Le Temps.
Quelques synthés
Deux ans après Lines, Charlie Cunningham revient avec un nouvel album, Permanent Way, où il vitamine son registre de quelques synthés subtilement arrangés sans dénaturer le moins du monde cet univers qui nous va si bien…
Mercredi 25 novembre à 20h30 à la Coopérative de Mai (petite salle) à Clermont.
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