Le printemps est la saison durant laquelle les jardins s’épanouissent et nécessitent beaucoup d’entretien, et qui dit entretien, dit déchets verts qu’il faut évacuer à raison de 160 kg par personne et par an. Près de 10% des foyers ont encore recours au brûlage de ces déchets, alors que la pratique est interdite par arrêté préfectoral depuis 2012. Outre les risques d’incendie générés et les troubles de voisinage causés par les odeurs et la fumée, la pratique contribue significativement à la dégradation de la qualité de l’air en créant du monoxyde de carbone et des particules, qui elles-mêmes véhiculent des composés cancérigènes.
1,2 % des émissions totales du territoire
Selon Atmo Aura 50 kg de déchets verts brulés équivaut au rejet des substances polluantes d’un véhicule diesel récent roulant 13 000 kilomètres. Au niveau de la métropole clermontoise, 7 t de particules fines sont émises chaque année par le brûlage des déchets verts des particuliers et des activités agricoles, soit 1,2 % des émissions totales du territoire. La pratique, qu’il est très facile à repérer, est passible d’une amende de 450 euros.
Les solutions
Il est possible de garder les déchets verts dans les jardins, à condition toutefois d’avoir la place pour un espace dédié, car ils peuvent devenir ressources si on les utilise pour en faire du paillage et du compostage. Pour la pelouse, la technique du mulching évite d’évacuer l’herbe coupée en laissant sur place les brins qui se décomposent très vite et deviennent engrain naturel. L’autre solution consiste à emporter les résidus des coupes et des tontes dans l’une des 45 déchèteries du Valtom, un aller-retour en voiture ou camionnette sera toujours moins polluant qu’un brûlage.
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