Porté disparu l’été dernier, le Tour d’Auvergne cycliste effectue son retour au calendrier, les 20 et 21 juillet autour d’un diptyque (332 km au total) qui utilisera les routes de l’Allier puis du Puy-de-Dôme. « Nous nous battons depuis deux ans pour pouvoir sauver cette belle épreuve emblématique. Il faut trouver beaucoup d’argent pour organiser une telle compétition. Heureusement, nous avons serré les boulons au maximum et les élus, dans leur ensemble, nous ont suivis » se félicite Pierre Pouyet, le président du comité d’organisation.
Une première étape dans l’Allier
Vingt formations de six coureurs se retrouveront donc sur la ligne de départ à Saint-Pourçain-sur-Sioule, samedi 20 juillet au moment même où le Tour de France arpentera les cols pyrénéens (avec l’arrivée au sommet du Tourmalet…). Qualifiée volontiers d’étape de plat, le parcours entre Saint-Pourçain et Gannat n’aura pourtant rien d’une sinécure, avec, entre autre, la côte de Charroux et un secteur à 16% de dénivelé en vue de l’arrivée. Bref, il n’est pas sûr que cette première étape revienne à un sprinter.
Les cols du massif du Sancy
C’est toutefois dimanche 21 juillet, entre Volvic et Châtel-Guyon que le Tour d’Auvergne rendra son verdict à l’issue d’un itinéraire pour le moins ardu, en grande partie tracé dans le Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne. Après Ennezat, Riom puis Volvic, le peloton rejoindra Orcines puis le lac d’Aydat. Là, les premières pentes se manifesteront, un long faux-plat (par Murol et Chambon-sur-Lac) pour trouver le pied du col de la Croix-Morand (5km à 6,5%). Après la Croix-Morand, il restera à escalader le col du Guéry avant de mettre le cap au nord pour un retour vers Châtel-Guyon via Orcival et Vulcania. Ville traditionnelle d’accueil du Tour d’Auvergne, la cité thermale verra donc son dénouement, devant le centre culturel de la Mouniaude.
Les jeunes féminines, aussi
Malgré son inscription tardive au calendrier, le Tour d’Auvergne accueillera douze formations de DN1, auxquels s’ajouteront six équipes de DN2 et deux « petits poucets » régionaux : le club d’Issoire, d’une part, et l’intéressante structure INCA du Comité du Cantal qui abrite de jeunes cyclistes d’Amérique du sud et d’Amérique centrale, venus fourbir leurs armes en Europe. Les coureurs du Team Pro Immo Nicolas Roux figureront, de toute évidence, parmi les favoris, eux qui ont déjà décroché la palme à deux reprises avec Sylvain Georges (2015) et Sébastien Fournet Fayarrd (2016).
En marge du Tour d’Auvergne, la ville de Châtel-Guyon abritera, au cours du même week-end, la finale de la Coupe de France féminine de cyclisme minimes et cadettes, courue en deux étapes : un contre-la-montre (4,5km), samedi, puis une épreuve en circuit (57,2 km), dimanche. C’est une jeune fille complète qui devrait s’y imposer et prendre ainsi rendez-vous avec l’avenir.
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