C’était le 15 juin dernier au Stade de France: un nouveau titre de champion pour Toulouse et une autre finale perdue pour l’ASM. Celle-ci, toutefois, a probablement laissé moins de regrets que les précédentes dans le clan clermontois. Les Haut-Garonnais méritaient assurément leur victoire, reflet exact d’une saison parfaitement maîtrisée par les hommes de Ugo Mola. Quant à ceux de Franck Azéma, ils étaient précisément à leur place: seconds comme à la fin des 26 journées préalables.
Une saison marquée par la Coupe du Monde
En sport, de toutes façons, les regrets sont rarement éternels. Et un championnat chasse l’autre. Les joueurs de l’ASM vont ainsi retrouver dès ce mercredi le chemin de l’entraînement afin de préparer au mieux la prochaine campagne. Une saison particulière puisqu’elle sera marquée par la Coupe du Monde au Japon, du 20 septembre au 2 novembre, un rendez-vous planétaire qui concernera directement de nombreux internationaux et entraînera une trêve de trois semaines dans le calendrier du Top 14 (fin octobre-début novembre).
Un 1/2 finaliste en ouverture
Le championnat de France débutera donc samedi 24 août au moment où nombre d’estivants se doreront encore la pilule. Ce jour-là, au Stade Marcel-Michelin, l’affiche ne manquera pas d’allure avec le réception du récent 1/2 finaliste, La Rochelle. Au même moment, le Stade Toulousain jouera à Bordeaux un derby du sud-ouest face à une équipe désormais entraînée par Christophe Urios. Clermont enchaînera, le dernier jour du mois d’août, avec un déplacement au Pays Basque face au promu bayonnais. Et il se déplacera ensuite à Brive pour retrouver un « vieux » rival qui, lui, aussi a connu une saison au purgatoire de la Pro D2. La deuxième rencontre de la saison au Michelin surviendra le 14 septembre, face à Pau.
Retour en Champions Cup
L’ASM Clermont Auvergne effectuera cette saison son retour en Champions Cup, la « vraie » coupe d’Europe. Et elle y jouera à coup-sûr sa chance à fond. Son tableau en phase de poules lui permet d’envisager l’avenir avec une certaine confiance. Si les Irlandais de l’Ulster sont des « durs à cuire », les deux clubs anglais de Bath et des Harlequins n’ont plus tout à fait le standing qui fut le leur… On en reparlera, bien-sûr, au mois de novembre prochain…
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