Certains, parmi les lecteurs de 7 Jours à Clermont, connaissent les péripéties de la vie de Buck, ce chien de Californie, enlevé à son maître et vendu à un trafiquant pour devenir un chien de traîneau. Après une vie paisible et familiale, il se heurtera à la brutalité de sa nouvelle condition dans le Grand-Nord Canadien, pour, finalement, rejoindre ses frères, les loups… L’appel de la Forêt a été écrit par Jack London au tout début du XXe siècle, un livre qui lui a été inspiré par sa propre expérience lorsqu’il a participé à la ruée vers l’or du Klondike. Avant L’appel de la Forêt, London avait écrit Le fils du loup, roman qui a connu un moindre succès. Cinq fois déjà, le livre a été adapté au cinéma et l’on sait qu’une nouvelle version, réalisée par Chris Sanders, sera sur les grands écrans en 2020, avec Harrison Ford comme acteur vedette.
Quête de liberté
Le célèbre roman a aussi inspiré l’Ensemble TaCTus et la dessinatrice Marion Cluzel qui se sont associés pour concevoir et porter sur scène un spectacle original, mêlant musique et images. Mise en relief par les compositions originales de Quentin Dubois, l’histoire est racontée à travers la vision du chien Buck, incarné par la voix du comédien Jacques Verzier. A la croisée du ciné-concert, de la performance graphique et du livre ouvert, L’Appel de la Forêt de l’Ensemble TaCTus est une ode à la liberté et à la tolérance. Et aussi un hommage au grand Jack London.
« L’Appel de la forêt », dimanche 17 novembre à 18h au Théâtre de Châtel-Guyon, dans le cadre de Balade au pays des Livres.
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