Dans l’ensemble de la Grèce, le terme miroloï, qui signifie littéralement « discours sur le destin », évoque les lamentations des femmes à l’occasion des rituels funéraires. Dans le nord du pays, dans la région montagneuse de l’Epire, il désigne aussi des lamentations instrumentales ou des chants, que l’on retrouve lors de funérailles ou de fêtes patronales avec toujours en filigrane, le drame du départ.
Une émotion physique
Imprégnés par ces atmosphères profondes, marqués par la puissance de ces élégies ancestrales , qu’ils comparent à la musique blues, les chorégraphes Rosalba Torres Guerrero et Koen Augustijnen cherchent à traduire ces expressions d’états émotionnels dans une danse physique et incarnée. Forts de ces rituels, les chorégraphes ont rassemblé un groupe de neuf danseurs grecs de haut niveau, aux techniques diverses, pour faire dialoguer la danse traditionnelle avec les codes contemporains et délivrer une œuvre interculturelle d’aujourd’hui. Lamenta, à sa façon, porte un regard sur les différents états traversés quand survient la perte.
Mercredi 30 juin, jeudi 1er juillet à 20h30 à la Comédie de Clermont, Salle de l’Horizon. Plus d’infos sur www.lacomediedeclermont.com
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