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Clermont ne peut être indifférent au court-métrage- crédit photo : Baptiste Chanat.
Culture Événement Vendredi

Ces journalistes étrangers si attachés au Festival du court-métrage

Catalogue sous le bras, accréditation autour du cou et sac officiel en bandoulière, les habitués du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand sont inratables dans la ville. Parmi eux, il faut compter 25 journalistes étrangers, sur la centaine de membres de la presse présents dans la capitale auvergnate. Deux critiques francophones, un Belge et un Libanais, nous livrent leur vision du festival.

Thierry Zamparutti est un journaliste belge, qui travaille notamment pour  Cinergie.be et Filmmagie. En près de 20 ans, il n’a quasiment raté aucun festival clermontois. Il raconte : “Depuis 1999, je rencontre beaucoup de personnes fidèles, je m’y suis fait des amis, la communication y est facile et les quelques festivités auxquelles je participe restent bon enfant. Le festival pourrait avoir le gros cou et il garde une simplicité qui me convient parfaitement. L’effervescence d’une fourmilière est ce qui me vient à l’esprit lorsque certaines séances se recommandent de bouches à oreilles”.

“Le cinéma à l’état pur”

Hauvick Habéchian est critique de cinéma pour “An-Nahar”, le plus ancien journal libanais arabophone. Il vient à Clermont-Ferrand depuis une dizaine d’années. Lui aussi apprécie l’atmosphère particulière qui y règne : “A Clermont, c’est le cinéma à l’état pur, loin des stars, le bling-bling et le tapis rouge. J’apprécie aussi ce côté un peu militant des organisateurs. J’aime voir les salles combles à n’importe quelle heure de la journée. Et puis l’échange est facile avec les gens qui fréquentent le festival, et parfois ça se prolonge dans un bar !”. Ces deux journalistes étrangers viennent à Clermont pour visionner ce qu’ils considèrent comme la crème des courts-métrages. Ils attendent beaucoup de cette 40ème édition. Hauvick Habéchian explique ainsi : “Comme chaque année, je veux être émerveillé, qu’on me transporte dans des paysages lointains où je n’aurai jamais l’occasion d’aller. Mais aussi de découvrir les cinéastes de demain, ne serait-ce qu’un brin de ce que sera le septième art dans quelques années. Par ailleurs, j’ai hâte de découvrir les films de l’école Lodz et le programme “Tous à table!”“. Thierry Zamparutti partage la même impatience : “J’attends d’avoir mes yeux comme des quiquines de poupousse (traduction : avoir de tous petits yeux)  à la fin du festival. De trouver éventuellement davantage de coups de coeur que les années précédentes. De ressentir des tendances, des thématiques particulières au travers des préoccupations des réalisateurs en réaction au monde actuel”.

Un rendez-vous incontournable

Le journaliste belge profite pleinement de cet événement : “Chaque année, c’est ma thalasso annuelle de courts . C’est redonner de l’énergie à mon mental en voyant tout ce public. J’y trouve une grande satisfaction en terme de découvertes surtout pour ce qui est de la Compétition Internationale et du Labo. Il faut dire que chaque année je vois l’intégralité des 3 compétitions en enfilant parfois jusqu’à 6 séances en une journée”. Les deux journalistes ont chacun leur vision du court-métrage idéal. Pour Thierry Zamparutti, “Ce que j’aime le plus dans le court métrage ne tient pas à une catégorie mais à une manière d’écrire le film, de le réaliser, de parvenir à émouvoir en un temps propre à l’histoire racontée. Ce qui me plaît c’est le film juste. Juste en émotion, juste dans sa durée, personnel et à la fois offert au public en l’y invitant”. Quant au critique libanais, il affirme : “J’apprécie beaucoup la comédie. Toujours est -il que le court métrage ideal pour moi est celui qui ne dépasse pas les 20 minutes”. Les deux journalistes reviennent toujours avec autant de passion et de curiosité. Leur attachement  à ce festival a grandi au fil des années, et c’est le rendez-vous incontournable du début de chaque année.

À propos de l'auteur

Catherine Lopes

Journaliste diplômée de l’Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille, Catherine arrive en Auvergne en 2006 et fait ses armes sur Clermont Première. Après plusieurs années de collaboration,  elle découvre ensuite le monde de la pige et travaille pour plusieurs sociétés de production. Elle écrit aussi pour le web et fait de la radio. Véritable touche à tout, Catherine aime avant tout raconter des histoires.

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