Xavier Felgeyrolles, directeur artistique de Jazz en Tête n’a pas tourné autour du pot lors de la présentation de la 33e édition du Festival International de Jazz de Clermont. « On ne veut pas renoncer », dit il au nom de toute l’équipe que se mobilise depuis plusieurs mois sur l’organisation de l’incontournable rendez-vous d’automne clermontois. « Tout est désormais calé. Nous avons du boucler la programmation assez tardivement à cause l’incertitude que génère la crise sanitaire en particulier sur les transports internationaux » précise t-il « Au final nous avons réussi à inviter comme chaque année, des incontournables du monde du jazz actuel et des jeunes musiciens dont l’avenir musical est très prometteur. De nombreux musiciens sont des résidents européens et ceux qui viennent d’un autre continent ont suffisamment d’amis en France pour pouvoir être hébergés en quarantaine ». Sauf « coup de Trafalgar » les amateurs pourront donc prendre leur dose annuelle de jazz à la Maison de la Culture. Cependant, les à-côtés du festival disparaîtront afin de respecter les mesures sanitaires en vigueur. Il n’y aura pas de buvette à l’entracte ni de Jam sessions après les concerts impossibles à organiser dans un petit lieu comme le bar d’un hôtel. Le public devra donc se contenter d’assister aux concerts assis dans les fauteuils de la Maison de la culture dont la moitié sera condamnée. Avec son balcon, la salle est suffisamment grande pour accueillir la jauge moyenne généralement constatée pour cette manifestation. Pour l’instant la partie Off du festival reste au programme indique Xavier Felgeyrolles philosophe » Depuis la création du festival en 1988 nous avons été habitués à gérer des imprévus. Notre équipe sait s’adapter et nous trouvons toujours des solutions de dernière minute en cas de besoin ». Du côté des partenaires, aucun n’a lâché l’affaire en route malgré les incertitudes que ce soit du côté des institutionnels ou des privés. Il est vrai que Jazz en Tête n’a jamais annulé de soirée, en particulier parce que les musiciens de jazz forment une grande famille et qu’il est toujours possible de trouver des équipes de remplacement à la dernière minute. Cela rend le directeur artistique serein, une sérénité résumée dans sa phrase favorite « On a déjà vu pleuvoir par temps couvert ».
7 jours à Clermont reviendra prochainement en détail sur la programmation de la 33e édition de Jazz en Tête
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