Elle renverse joyeusement les règles du jazz et n’hésite pas à transformer à sa façon des chansons aussi diverses que They Don’t Make it Junk de Leonard Cohen, Alcohol de Ray Davies ou bien Underwear de Pulp. Au sein de son répertoire, les classiques du cabaret côtoient des compositions originales: Hailey Tuck, chanteuse de 27 ans, née à Austin au Texas, ne s’embarrasse pas de stéréotypes. Elle swingue, elle rythme, elle jazze avec un enthousiasme naturel et un charme communicatif. En témoigne Junk, son premier album, produit par le légendaire Larry Klein (récompensé plusieurs fois aux Grammy Awards). Celui-ci ne tarit pas d’éloges sur la jeune artiste. « Elle est unique en son genre. Elle est la Holly Golightly du jazz. Une auteure naturelle et une fine observatrice du monde qui l’entoure” estime-t-il.
« C’était magique »

Junk a été enregistré au fameux Sunset Sound Studios de Los Angeles en compagnie d’un groupe de vétérans du jazz. L’album se révèle un cocktail de chansons addictif. » J’ai d’abord cherché à savoir qui avait produit les chanteuses que j’aime, Madeleine Peyroux et Melody Gardot en particulier, et je suis tombé sur le nom de Larry Klein. Quand on s’est rencontré, on s’est tout de suite rendu compte qu’on était sur la même longueur d’ondes. C’était magique” précise Hailey Tuck à propos de sa collaboration avec Larry Klein. La musique de cette jazzwoman intrépide semble née pour la scène. Le concert programmé à Sémaphore devrait en témoigner…
Vendredi 24 mai à 20h30 à Sémaphore à Cébazat.
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