Jusqu’au 10 février, les rues et les salles obscures de Clermont-Ferrand vont s’animer. Des cinéastes viendront du monde entier présenter leurs films dans une quinzaine de salles et d’amphis pleins à craquer, « souvent leur premier film et pour la première fois » précise Eric Wojcik l’un des organisateurs, « dans une ambiance très propice à la naissance de collaborations et de projets de cinéma. »
Trois compétitions
75 films venus de 48 pays témoignent de la grande richesse et de l’incroyable créativité de la compétition internationale, de l’Afrique du Sud à la République de Singapour, en passant par la Macédoine et le Venezuela. La compétition Labo propose 25 films de 17 pays. Dans ce creuset des expériences visuelles et sonores aventureuses, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni se taillent la part du lion avec la moitié de cette sélection. 54 films français sont en compétition nationale. Choisis parmi la production française, 13 d’entre eux ont bénéficié de coproductions étrangères (Espagne, Portugal, Géorgie, Belgique, Turquie, Finlande, Iran, Suisse, Liban). Dans cette sélection, concourent également 40 films de fiction, 8 films d’animation et 5 documentaires, expérimentaux pour la plupart.
Un Chef au festival
Hors compétition, de nombreuses projections explorent des thématiques aussi variées que l’Afrique, un focus Suisse, les premiers rôles, le désormais traditionnel Court d’Histoire, les séances enfants, les séances ciné piscine ou la rétrospective « Tous à table. » A ce propos, le jury compétition nationale, internationale et Labo est comme chaque année d’un haut niveau de qualité, et le Chef cuisinier Michel Bras rejoint le jury Labo.
La ville revêt ses habits de lumière pour fêter les 40 ans du Festival. Des expositions, des rendez-vous, des dégustations, une station de ski place de Jaude, mais aussi l’avant première d’une création musique/image live de Cascadeur, auteur-compositeur-interprète (jury Labo en 2016) au Musée d’Art Roger-Quilliot vont réveiller l’hiver clermontois. Le public n’aura que l’embarra du choix pour sortir.
« Mixité sans passe-droit »
A l’occasion des 40 ans du festival, la Poste émet en février un timbre commémoratif (voir l’article publié ce jour par 7 Jours à Clermont). Il sera vendu en avant-première dans un bureau de poste temporaire installé au cœur de la Maison de la Culture. « Depuis quelques éditions, la fréquentation du festival a dépassé les 160 000 entrées. Un public où toutes les classes sociales et toutes les générations se mélangent harmonieusement avec les professionnels, puisqu’à Clermont nous avons favorisé une mixité sans passe-droit depuis l’origine » explique Jean-Claude Saurel, président de Sauve qui peut le court métrage, l’association organisatrice.
www.clermont-filmfest.com
@Clermont_Court
FB : Clermontferrandshortfilmfestival
Commenter