Pour la zone C, comprenant bizarrement la région parisienne, celles de Toulouse et de Montpellier, c’est l’heure des vacances scolaires de printemps. De drôles de vacances, en réalité, pour les « chères têtes blondes », confinées depuis déjà trois semaines et qui risquent fort de chercher les œufs de Pâques dans leurs appartements respectifs.
Pour ceux qui l’ignoreraient (mais tout le monde na pas nécessairement d’enfant(s) en âge d’être scolarisé(s)), l’académie de Clermont se situe dans la zone A. Ici, les vacances officielles attendront donc le 18 avril au soir pour s’achever le 4 mai au matin. Pour tous les élèves puydômois, les congés de printemps risquent fort, également, de se dérouler, dans le meilleur des cas, au balcon…
Les zones depuis 1964-65
Outre Clermont et son territoire académique, la zone A intègre le reste de la région Rhône-Alpes, la Bourgogne, la Franche-Comté et la Nouvelle Aquitaine. La carte scolaire française a été découpée en différents secteurs scolaires en 1964-65, sous le ministère de Christian Fouchet, afin de mieux répartir le flux touristique. Les zones ont toutefois subi, depuis, différentes modifications, la dernière étant intervenue en 1991/92, alors que Lionel Jospin était aux manettes d’un large ministère comprenant l’Education Nationale.
En moyenne, les élèves français vont à l’école, au collège ou au lycée, 144 jours chaque année pour 221 journées de vacances, week-ends ou jours fériés.
Le tourisme durement frappé
L’actuel confinement va frapper de plein fouet le secteur touristique français qui réalise, habituellement, entre 12 et 15% de son chiffre d’affaires durant cette période. Le manque à gagner pourrait s’élever à 4 milliards d’euros, auxquels on peut ajouter une somme au moins équivalente si l’on intègre la logistique et l’alimentation. D’autre part, les embauches de 50.000 saisonniers sont gelés. Le tourisme « vert » de la région clermontoise ne sera, évidemment, pas épargné.
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