C’est l’amour pour les grands chanteurs pop qui a réuni Maxwell Farrington et Christophe Vaillant alias le SuperHomard. Ils se sont rencontrés à Paris, sur un festival alors que le premier reprenait à capella un titre de Burt Bacharach, pendant une répétition. S’en est suivi un long échange sur leurs passions partagées pour Franck Sinatra, Lee Hazlewood, Scott Walker et consorts. Deux ans plus tard, ils ont fondé le duo Maxwell Farrigton & le SuperHomard et sorti un premier album, Once, sur le label indépendant bordelais Talitres bien connu pour ses productions pop et folk.
Subtile alliance terre-mer
Sur cet album, Maxwell Farrington apporte sa contribution écrite et prête une voix particulière qui oscille entre le détachement et la forte présence que l’on retrouve habituellement chez les chanteurs lyriques. Le SuperHomard, lui, se charge de presque tous les instruments et des arrangements pour les vents et les cordes. Dans cet album, il est question de voyages, d’amour, de liberté et… d’huîtres. Décidément les produits de la mer occupent de l’espace chez ces artistes qui ont peut-être choisi leur label uniquement pour son nom, le talitre étant une puce de mer. Ce qui est sur en revanche c’est que l’océan est source d’ inspiration pour Maxwell Farrington qui a délaissé son Australie natale pour s’installer Bretagne. Christophe Vaillant, lui est avignonnais. Son pseudo sonne en forme d’hommage à Georges Lautner réalisateur de Ne nous fâchons pas, un film dans lequel Jean Lefebvre prend beaucoup de claques et Michel Constantin gère un établissement de nuit nommé le SuperHomar où l’on danse sur un thème très yéyé à la ligne de basse reconnaissable entre mille, thème qui fut le premier morceau qu’il appris à jouer avec son premier groupe.
Maxwell Farrington & le SuperHomard : Coopérative de Mai, place du 1er Mai à Clermont, vendredi 14 Janvier 2022 à 20h30
Première partie : Raoul Vignal
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