Une bonne vingtaine de long-métrages vont faire leur sortie dans les salles obscures de France ce mercredi 17 avril. Une véritable profusion qui n’est évidemment pas synonyme de succès pour tous. En réalité, certains d’entre eux ne bénéficieront que de d’une diffusion confidentielle quand d’autres, au contraire, seront projetés dans la plupart des complexes. Le traitement est évidemment inégal en fonction des budgets, des promoteurs, de la renommée des comédiens et des réalisateurs et des pays d’origine. Parmi cette floraison printanière de films, certains sont certains de trouver une place de choix dans les salles clermontoises.

Dans l’univers de Sempé

Pierre Godeau est derrière la caméra . Quant à Benoît Poelvoorde, il est Monsieur Taburin… Le film est adapté d’une BD, créée par Jean-Jacques Sempé (Le petit Nicolas). C’est l’histoire d’un petit garçon devenu grand sans savoir faire du vélo. Celle d’un immense malentendu vécu comme une malédiction. D’un imposteur malgré lui… Essentiellement tourné dans la Drôme, le film révèle un univers aux confins du rêve et de la poésie. Une ambiance qui convient bien à Pierre Godeau, déjà auteur de Juliette et Éperdument. Dans ce long-métrage attendu et prometteur, Benoît Poelvoorde est entouré d’Edouard Baer et de Suzanne Clément.

Kad Merad en gigolo

Comment vivre heureux et riche sans travailler ? Et s’il « suffisait » de devenir un « gigolo » ? C’est en tous cas le choix d’Alex, pour qui « tout baigne » jusqu’au jour où, après 25 ans de vie commune avec Denise, il se fait congédier sans préavis et se retrouve à la rue. Forcé de s’installer chez sa sœur et son neveu de 10 ans, il n’a alors qu’une obsession : retrouver au plus vite une riche héritière. On l’a compris, Just a gigolo d’Olivier Baroux est l’inévitable comédie de la semaine. Et elle s’appuie sur un comédien bien placé au ranking : Kad Merad, entouré ici d’Anne Charrier et Léopold Moati.

Un improbable amour

Si vous préférez les histoires d’amour romantiques et incandescentes aux comédies, alors After chapitre 1 retiendra votre attention. Adapté du roman d’Anna Todd publié en 2014, il met aux prises une jeune universitaire, rêvant d’une vie bien rangée et d’un mariage tranquille avec un bad boy grossier, provocateur et cruel. Ce garçon tatoué, a priori détestable, fait perdre tout contrôle à notre héroïne, incarnée par la jolie Josephine Langford. Lune de miel ou lune de fiel?

Une dame blanche à Los Angeles

Tout autre genre avec La malédiction de la dame blanche, film d’épouvante  de Michael Chaves, en provenance lui aussi des Etats-Unis. On connaît tous le mythe de la dame blanche, ce spectre piégé par un terrible destin qui hante indéfiniment le lieu de sa mort. Ici, le fantôme diaphane sème la terreur à Los Angeles et il est prêt à tout pour entraîner les vivants vers les ténèbres. Car son immense douleur ne connaît pas de répit. Linda Cardellini et Raymond Cruz interprètent les principaux personnages.

Moins terrifiant mais pas beaucoup plus rassurant, Working woman de l’Israelienne Michal Aviad traite du harcèlement sexuel subi par les femmes dans le cadre de leur travail. Un scénario basé sur une histoire vraie. Liron Ben-Shlush, Menashe Noy et Oshri Cohen sont les comédiens de ce film, hélas, plein de réalisme.