Son premier album date de 1993. Clarika, aujourd’hui, poursuit son itinéraire artistique, sans la moindre concession. A l’occasion de À la lisière, son huitième opus, elle retrouve son complice de toujours, Florent Marchet qui avait déjà co-réalisé son cinquième album Moi en mieux en 2009 et qui, ici, arrange et compose l’essentiel des chansons. Assisté de François Poggio, le trio s’est installé pendant plusieurs mois dans le studio de Florent Marchet pour enregistrer onze nouveaux titres.
Un portrait de femme
On retrouve ici l’écriture unique de Clarika, cette manière bien à elle de mêler humour et gravité, d’explorer l’intime, ses failles tout en restant connectée au monde qui l’entoure. À la lisière dessine un portrait de femme à un moment charnière de sa vie ; décidée à avancer, en dépit de la douleur toujours vive d’une séparation. « Je pense qu’on peut dire des choses graves avec une forme plus légère, ça n’empêche pas les choses de passer, au contraire » explique-t-elle au micro de France Culture.
Belfour en première partie
Sur la scène de Sémaphore, Clarika sera précédée, en première partie, par Belfour. Belfour ? C’est une toile lumineuse qui se tisse entre la voix aérienne de Lucie Mena et les guitares envoûtantes de Michael Sacchetti. Lucie sait la force des mots, le torrent des colères, la quiétude du courant qui emporte le chagrin. Michael quant à lui, fouette un air chargé d’électricité, laissant de profondes marbrures dans la chair électronique des chansons, suspendues aux lèvres d’une poésie noire et passionnée. Le duo séduit immédiatement par cette écriture fragile et urgente déchirée par des mots qui transpirent en français.
Mardi 4 février à 20h30 à Sémaphore à Cébazat.
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