La peur. Universelle, intemporelle et donc contemporaine. Émotion par essence individuelle, elle unit pourtant les hommes autour de ce qu’ils ne veulent pas subir. En ce sens elle montre l’insuffisance de l’individualisme. Ainsi, l’inquiétude qu’elle crée, nous réveille de la tentation de la passivité ou du confort de l’indifférence. La peur nous alerte sur d’éventuels dangers ou menaces, réels ou imaginaires, mais renvoie inévitablement à des problématiques de sécurité. Qu’elle soit éprouvée ou instrumentalisée, la peur revêt un sens éminemment politique.
De nouveaux spectres

Terrorismes et guerres, fondamentalismes et ultranationalismes, migrations et chocs de civilisation, violences physiques et économiques, catastrophes naturelles et climatiques, menaces sur la planète… de nouveaux spectres hantent nos sociétés. Pourquoi prospèrent autant de peurs ? Avons-nous de vraies raisons d’avoir peur ? Affects et croyances, rumeurs et émotions sont-ils en train de terrasser la rationalité jusqu’à générer aussi la peur des avancées scientifiques ? Autant de thèmes qui seront abordés lors du prochain épisode d’Au Bar des Sciences, en compagnie de philosophes, psychologues, historiens et scientifiques. Le débat sera animé par Pierre Bonton, président de l’association Au Bar des Sciences.
Mardi 4 février à 20h33 au café théâtre La Baie des Singes, 6 avenue la République à Cournon.
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