Le nouveau numéro de Charade Classic sera consacré aux cabriolet et aux sidecars, deux types de véhicules qui occupent une place à part dans leurs milieux respectifs. Si le cabriolet représente un peu l’aristocratie de l’automobile avec généralement les belles lignes autorisées par l’absence de toit, le sidecar reste avant tout un engin atypique imaginé à des fins utilitaires.

Une invention française

C’est en 1892, que le français Jean Bertoux, chef armurier de ligne à Fontainebleau, présente un brevet pour un siège suspendu, une nacelle, pouvant être attelée à un vélo, qu’il nomme tout simplement « siège de côté », sidecar en Anglais. Sur les premiers modèles, le passager est assis dos à la route, une incongruité corrigée l’année suivante avec un additif au brevet. Le passager assis dans le bon sens pouvait aussi actionner un levier pour entrainer la roue supplémentaire. C’est seulement dix ans plus tard qu’une nacelle apparait pour la première fois sur un deux roues motorisé. Généralement fabriquée en osier pour sa légèreté, la nacelle est surnommée « panier » un sobriquet toujours utilisé. Alors que les premières compétitions de sidecars sont organisée, l’armée s’intéresse à ses capacités utilitaires et l’utilise dès la Première guerre mondiale comme véhicule de liaison parfois même d’ambulance. Dans les années 50, alors qu’il est devenu un véhicule familial et touristique, il se retrouve concurrencé frontalement par les petites voitures bon marché, plus pratiques, et perd son statut de véhicule populaire. Seuls quelques motards modernes ne jurent aujourd’hui que par lui.

Charade Classic, cabriolets et sidecars toutes marques, dimanche 7 août, de 9h à 12h30, Circuit de Charade, Saint-Genès-Champanelle. Entrée libre.