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Chantier Concordia / Photo Patrick Foulhoux
Photo Patrick Foulhoux
Vie publique

Avec Concordia, du mobilier urbain made in Saint-Jacques

Sous l’égide de Concordia – association d’éducation populaire mettant en œuvre des échanges interculturels et intergénérationnels à travers des chantiers internationaux –, et avec le soutien de la Maison Marie-Marvingt (ex-Maison de quartier Saint-Jacques), des jeunes Européens ont fabriqué des meubles destinés à être installés dans l’espace public.

L’action se déroule au square des Liondards. Arrivé au terme des quinze jours qu’a duré le chantier, Fanny Fayolle de l’association Concordia situe le cadre : « On a accueilli des bénévoles de 15 à 17 ans, six sont originaires d’Espagne, de Turquie et d’Italie, six de différents coins de France et une bonne dizaine vient du quartier pour réaliser des meubles en bois. Une partie des meubles restera-là, au square des Liondards, l’autre partie ira au jardin partagé attenant à la Maison Marie-Marvingt. »
Les participants ont fabriqué des jardinières, des bancs et une table, du style de ceux qui se trouvent au jardin situé rue de Rabanesse. Pour mener à bien les travaux, ils étaient accompagnés par Issa Ouattara (en master 2 d’architecture) et Gustavo Iribarren, l’assistant technique national de Concordia en charge de la conception des projets.

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Photo-Patrick-Foulhoux

Encadrement

Les jeunes étaient encadrés par deux animateurs, dont Daniela Wolova, tchèque installée en France depuis deux ans : « J’enseigne le théâtre et le français en Tchéquie. Ma mission consiste à leur transmettre le savoir et le savoir-faire afin de les autonomiser. Nous les engageons à apprendre par eux-mêmes, et surtout à apprendre ensemble. » Le savoir partagé par Daniela Wolova est l’apprentissage de la vie en collectivité, la solidarité, le respect et la tolérance. « Et on leur inculque également le savoir-faire. Là, en l’occurrence, on leur apprend des techniques de fabrication et de bricolage pour acquérir des rudiments de menuiserie et du travail en équipe. Et pour les étrangers qui ne parlent pas français, ce qui n’est pas obligatoire pour participer à ces chantiers, cela leur permet d’acquérir un peu la langue. »

Recrutement des participants

Pour mener à bien ce projet, Concordia a lancé un appel à candidatures à travers l’Europe via son site Internet. C’était ouvert à tout le monde. Il suffisait juste de postuler comme l’a fait Julie Henliet, jeune Franc-comtoise de 16 ans : « D’habitude,
je fais des colonies de vacances et cette année, j’avais envie de changer. Je me suis inscrite. Ce qui m’intéressait, c’étaient le bénévolat et la rencontre de jeunes de mon âge de différents pays, pour me permettre de parfaire mon anglais. Ça m’apporte humainement. Et on fait quelque chose de concret, c’est ce qui m’a motivé. » Ce chantier est une expérience supplémentaire pour la lycéenne qui a déjà une idée bien arrêtée de ce qu’elle envisage de faire plus tard : « J’aimerais tenter Sciences-Po pour devenir journaliste ». On peut considérer que ces chantiers sont un avant- goût d’Erasmus pour des lycéens. Et à voir leurs sourires, on peut dire que l’expérience est réussie. L’inauguration aura lieu ce jeudi 1 er août à 18 h en bas du square des Liondards, à côté du monument aux morts, rue des Liondards.

Chantier Concordia 2 Photo Patrick Foulhoux
Photo Patrick Foulhoux
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À propos de l'auteur

Patrick Foulhoux

Journaliste et grand amateur de musique rock, Patrick Foulhoux a collaboré pendant de nombreuses années avec des magazines consacrés à la musique (Rollling Stone, Rock Sound, X-Rock...) et des titres de la presse de territoire. Sa passion pour le Rock l'a conduit à devenir directeur artistique de labels, tourneur, manager, organisateur de festival et écrivain.

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