Une découverte : celle du tableau du peintre Pierre Puvis de Chavannes intitulé Jeune noir à l’épée. Rappeur, slameur et essayiste, Abd Al malik est alors frappé, fasciné. Et inspiré… « Pour moi qui ambitionnait d’écrire un long poème, à ma manière, sur l’identité à l’ère de la mondialisation, à la croisée du langage poétique de Baudelaire et de la philosophie de Glissant, ce fut une révélation » explique-t-il.
Avec Salia Sanou
En compagnie du chorégraphe burkinabé Salia Sanou, Abd el Malik imagine un spectacle mêlant danse, musique et art contemporain. Une sorte d’installation artistique chantée sur une musique noire, blanche, métisse, ancienne ou moderne. Le jeune noir à l’épée, dans la version chorégraphiée, constitue une médiation poétique et une allégorie sur l’identité à l’ère de la mondialisation. Le spectacle, initialement présenté au Musée d’Orsay, au printemps dernier, est désormais en tournée en France.
Jeudi 6 février à Sémaphore à Cébazat.
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