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Les vieux fourneaux.
Culture Mercredi

A voir, ou à ne pas voir, sur les grands écrans

Mercredi = jour de sortie dans les salles obscures de la ville. Voici un échantillon des "nouveaux" films à l'affiche mercredi 22 août...

Les Dents de la Mer de Steven Spielberg ont sans doute fait beaucoup de mal à la biodiversité et, à sa façon, ont concouru à la catastrophique disparition des requins. Mais qu’importe pour Hollywood qui continue, bon an, mal an, à sortir régulièrement une méga-production sur fond de requins. En Eaux Troubles, film de John Turteltaub ne lésine pas sur les moyens et passe à la vitesse supérieure. Cette fois, c’est une créature gigantesque que l’on croyait disparue, le Megalodon, qui attaque une équipe de chercheurs. Branle-bas de combat pour le sauveteur-plongeur Jonas Taylor qui doit sauver hommes et femmes prisonniers de l’embarcation et affronter le prédateur pré-historique, long de 23 mètres, et ancêtre probable du requin blanc. Réunissant Jason Staltham, Bingbing Li et Rainn Wilson, cette grosse armada cinématographique est de celle que l’on peut probablement éviter. Mieux vaut aller se baigner en toute confiance…

Les vieux fourneaux.

Retrouvailles

Où Pierre Richard et Eddy Mitchell, qui avaient fait équipe dans Promotion Canapé (1990) et Les clefs de la bagnole (2003), se retrouvent… Cette fois, c’est à la faveur de Les vieux fourneaux  de Christophe Duthuron, adapté d’une bande dessinée française de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet. Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d’enfance de 70 balais, ont bien compris que vieillir était le seul moyen connu de ne pas mourir et ils sont déterminés à le faire avec style ! Leurs retrouvailles à l’occasion des obsèques de Lucette, la femme d’Antoine, sont de courte durée … Antoine tombe par hasard sur une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir d’explication à ses amis, il part sur les chapeaux de roue depuis leur Tarn natal vers la Toscane. Pierrot, Mimile et Sophie, la petite fille d’Antoine, se lancent alors à sa poursuite pour l’empêcher de commettre un crime passionnel… 50 ans plus tard ! On l’a compris, il s’agit d’une comédie  bien française même si elle nous conduit en Italie.

Spike Lee et le Klu Klu Klan

BlacKkKlansman, j’ai infiltré le Ku Klux Klan.

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier noir américain du Colorado Springs Police Department mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l’histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions. BlacKkKlansman, j’ai infiltré le Klu Klux Llan est le dernier film réalisé par Spike Lee. Adapté du livre de Ron Stallworth, publié en 2014, le long-métrage a marqué le retour du réalisateur au festival de Cannes, en mai dernier. Sur la Croisette, il a obtenu le Grand-Prix.

Les débuts de Mel Brooks

Ce mercredi permettra également de retrouver sur les grands écrans le tout premier long métrage de Mel Brooks, Les Producteurs, qui date de 1968. Jadis célèbre producteur à Broadway, Max Bialystock est désormais contraint de soutirer de l’argent à de riches octogénaires libidineuses en faisant le gigolo. Une activité pas très glorieuse… Un jour, débarque le timide et névrosé Leo Bloom, chargé de vérifier ses comptes. Constatant certaines irrégularités, le comptable fait remarquer qu’il y aurait beaucoup d’argent à se faire en montant un spectacle qui s’avérerait être un flop immédiat. Les deux comparses décident de s’associer et tombent sur le projet parfait : une comédie musicale intitulée Le Printemps d’Hitler, écrite par un certain Franz Liebkind, faisant l’apologie du Troisième Reich. Max et Leo sont persuadés qu’ils tiennent là un four assuré. Mais le public sera-t-il du même avis ? Cette comédie délirante, hilarante et cartoonesque vaut assurément le coup d’œil.

Les producteurs.

 

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7 Jours à Clermont

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