Vély est d’abord l’histoire d’une reconversion professionnelle, celle de Maxime Brandely, qui, la trentaine venue et après avoir fait des études de droit et une école de commerce, a souhaité bifurquer vers l’entrepreneuriat pour exercer une activité concrète, ancrée dans le quotidien. Attentif à l’évolution des modes de vie imposée par l’urgence écologique, le jeune chef d’entreprise s’est lancé dans le secteur du vélo, qui, à n’en pas douter, est promis à un avenir serein dans les années proches. Inutile de faire des études de marché approfondies pour comprendre que ce domaine va bénéficier des nouvelles politiques d’aménagement des centres urbains qui donnent, de nouveau, la priorité aux piétons et aux modes de déplacement doux.
Test grandeur nature
« J’ai lancé l’activité durant l’été dernier pour faire une phase test sur plusieurs mois et comprendre les besoins des clients. J’ai constaté que ces besoins sont basiques : réparations de crevaisons, changements de pneus et de chambre, remplacements des câbles et des plaquettes de frein, réglages des vitesses. Ces interventions sont essentiellement demandées par les gens qui utilisent leur vélo pour des trajets quotidiens notamment pour aller travailler, ceux que l’on nomme les « vélotafeurs ». Ils n’ont généralement pas les connaissances techniques et ont besoin de réparations très rapides. Les délais d’attente en atelier sont trop long pour eux » explique Maxime Brandely qui a choisi de se rendre à domicile ou sur les lieux de travail pour ses interventions. « La demande est énorme aujourd’hui. La circulation à vélo a pris de l’ampleur avec le Covid et plus récemment avec la hause des prix du carburant. J’ai également le sentiment que la prise de conscience environnementale pousse les moyens alternatifs comme le vélo qui reste l’outil le plus efficace et le plus rapide pour se déplacer en zone urbaine, même si la ville n’est pas toujours adaptée. »
Son véhicule de service est bien entendu un vélo cargoà assistance électrique dans lequel il peut transporter son outillage et intervenir facilement en zone métropolitaine. Si les demandes nécessitent un trajet plus long, il peut éventuellement se déplacer avec une camionnette.
Phase imminente de développement
« Mon test est terminé et dès le début du mois de mars, je vais développer l’activité autour de la plateforme digitale vely.cc qui permet aux clients de connaître les tarifs des différentes interventions et de prendre les rendez-vous » annonce Maxime Brandely. « J’envisage de constituer une équipe pour pouvoir traiter le nombre important de demandes. Je cherche d’ailleurs actuellement 5 techniciens sous statut auto-entrepreneur pour m’accompagner (formulaire de contact sur le site vely.cc) et pour pouvoir dégager du temps pour la gestion du stock de pièces qui nécessite parfois pas mal de recherches, en particulier pour les vélos anciens.
Pour tous les types de vélo
Vélo de ville ou de course, VTC, VTT, VAE… les cyclistes peuvent faire appel à Vely quel que soit le type de leur monture. Le jeune chef d’entreprise a suivi une formation de technicien du cycle avec la mention assistance électrique. « Je ne touche pas à l’électronique des VAE, et les entreprises comme Vély, qui n’ont pas d’atelier fixe, ne sont pas habilités à intervenir sur certaines marques de moteurs électriques.
Mais j’interviens sur tout le reste à des tarifs alignés sur ceux que l’on pratique dans les grandes surfaces de sport. Il faut ajouter 5 euros de déplacement en ville, ou un forfait kilométrique pour les interventions à l’extérieur de la métropole ». Dès que l’entreprise aura pris son rythme de croisière, un service d’urgence sera proposé, bien pratique lorsque l’on est pressé et que l’on retrouve son vélo à plat…
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